10 - la rétractation

 

La retractation 01christian Ranucci met 6 mois pour rétracter  ses aveux

 

est-ce trop tardif pour être sincère ?

 

 

 

 

La passagere 026 mois pour rétracter ses aveux. C’est vraiment très long pour se rendre compte que l’on est innocent !

 

La passagere 03L’esprit humain éprouve toujours les pires difficultés à reconnaître qu’il s’est fait berner. La honte fait que beaucoup y renoncent et refusent de voir la réalité.

 

Christian Ranucci avait un besoin vital d’affirmer son innocence. 6 mois pour reconnaître qu’on l’on s'est fait avoir à la signature des aveux, ça semble au contraire plutôt bref.

 

 

La passagere 02Alors qu’a-t-il fait durant ses 6 mois pour changer d’avis.

Il a tergiversé avec ses avocats ?

 

La passagere 03Le témoignage d’un prisonnier nous éclaire  sur son incarcération. Le détenu entendait depuis la fenêtre de sa cellule un « gauche … gauche… » lancé depuis la cour de promenade.

 

Il s’agissait des interjections d'un gardien. Christian Ranucci faisant seul sa promenade quotidienne. C’est le gardien qui lui indiquait de tourner à gauche. Le malheureux était tellement abruti de médicaments qu’il risquait de butter contre le mur s'il continuait tout droit. 

 

6 mois pour se ressaisir et devenir combatif, c’est vraiment très bref.

 

 

La passagere 02Revenu sur ses aveux, Ranucci a alors prétendu qu’on avait profité de son trou de mémoire pour y glisser un emploi du temps de tueur. Et c’est le week-end trop arrosé qui aurait causé l’amnésie.

La belle affaire que ce soit la faute à la bouteille ! Ce mythe bien arrangeant est en totale contradiction avec les propos de Maître Le Forsonney. L'avocat nous dit que Ranucci ne buvait quasiment jamais.

 

La passagere 03Si christian Ranucci conservait encore des souvenirs précis du lundi 3 juin 1974, c’est à propos de sa consommation du matin :

 

- 2 cafés

- 2 jus de fruits

- 2 whiskies

 

Et il laisse 5 francs de pourboire à la serveuse.

 

Ces faits n’ont jamais été contestés.

 

Reconnaissons que pour quelqu’un qui soit disant ne boit jamais, il a l’estomac sacrément accroché pour démarrer la journée avec 2 verres de « sky » !

 

 

La passagere 02Cette précision dans les détails ne vous trouble pas plus que cela pour un amnésique ?

 

La passagere 03C'est un inventaire typique d'un commercial qui se remémore un évènement comme  d'une transaction.

 

En revanche, se souvenir de se que l'on a fait 3 jours avant : c'est compliqué.

Se rappeler se que l'on faisait un lendemain de beuverie : c'est encore plus compliqué.

Et décliner un timing précis heure par heure devant des policiers au commissariat de Marseille dans les années 70 : c'est ... !

 

 

La passagere 02Comme si le crime ne le concernait pas sans doute ?

 

 

La passagere 03On ne peut pas mieux dire : comme si le crime ne le concernait pas.

 

Cet aspect est une partie intégrante de la personnalité de christian Ranucci. Il conteste avec véhémence des points de 2nd ordre. On en veut pour exemple l’endroit où il avait passé la nuit : Marseille et non Gréasque. Ou encore les tergiversations sur la vitesse à laquelle il est arrivé au carrefour de la Pomme.

 

 

La passagere 02Amnésie ou pas, il a surtout rejeté le côté inavouable de sa personnalité. Tout comme dans la champignonnière  où il s’est débarbouillé avec le jerrican d’eau sorti de son coffre. Histoire d'effacer les traces potentielles de son forfait. Et ainsi faire bonne figure devant henri Gazzone pour lui demander de sortir sa voiture de la champignonnière.

 

La passagere 03Mr Gazzone évoque « un liquide clair » dans un jerrican. En fait, il s’agit d’essence.

 

 

La passagere 02Rien ne prouve qu’il s’agisse d’essence ou d’eau.

 

 

La passagere 03La preuve apparaît pourtant le 6 juin 1974. Le journaliste christian Chardon conduit la voiture de christian Ranucci pour la ramener à Nice. Mme Mathon qui fait le trajet n’a pas le permis. Elle sortira ce jerricane en cours de route pour refaire le plein.

 

 

 

 

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Commentaires

  • GERMAIN
    • 1. GERMAIN Le 18/06/2015
    DESMOND
    "Si christian Ranucci conservait encore des souvenirs précis du lundi 3 juin 1974, c’est à propos de sa consommation du matin :
    - 2 cafés
    - 2 jus de fruits
    - 2 whiskies
    Et il laisse 5 francs de pourboire à la serveuse.
    Ces faits n’ont jamais été contestés.


    GERMAIN
    Mais par qui voudriez-vous que cela soit contesté ? C'est ce qu'écrit Ranucci dans son récapitulatif, 2 ans après les faits.
    Quelle excellente mémoire ! 2 ans après, seriez-vous capable de dire ce que vous avez consommé dans un bar, si un évènement exceptionnel n'est pas à l'origine de ce souvenir ?
    De plus, c'est en totale contradiction avec l'ivresse et l'amnésie dont Ranucci (et ses partisans) nous a rebattu les oreilles. Après une nuit, selon lui, passée dans les bars du quartier de l'Opéra, il se souviendrait, comme par enchantement, deux ans après, de ce qu'il a bu le lundi matin vers 9h00 ! Quelle mémoire d'éléphant ! Mais aussi quelle plaisanterie.
    D'ailleurs, il se rend compte, en écrivant son récapitulatif, qu'il y a un os dans le potage et qu'il ne peut en même temps parler d'ivresse et d'amnésie et expliquer ce qu'il a bu le lundi. C'est pourquoi, il écrira:
    "Ce sont les policiers qui voulaient que je sois amnésique car cela les arrangeait mais je me souviens très bien....."
    Phrase peu sensée car il faudra expliquer en quoi cela arrangerait les policiers qu'il soit amnésique. Bien au contraire, ces derniers préfèreraient que le mis en cause ait des souvenirs précis !
    Ranucci aurait-il une mémoire très sélective? Se "souviendrait-il" des évènements qui ne l'incriminent pas, puis, comme par enchantement, "oublierait" tous ceux qui sont en rapport avec l'enlèvement et le meurtre de la fillette ?
    Bien sûr que non. Ranucci a le comportement habituel des assassins qui veulent effacer de leur mémoire tout ce qui leur rappelle l'horreur de ce qu'ils ont fait.
  • GERMAIN
    • 2. GERMAIN Le 18/06/2015
    DESMOND
    "Le malheureux était tellement abruti de médicaments qu’il risquait de butter contre le mur s'il continuait tout droit. "

    GERMAIN
    Vous ne savez plus quoi inventer pour justifier les 6 mois mis par Ranucci pour entrer dans le déni. Voudriez-vous accréditer qu'on lui donnait des médicaments à son insu ? La bonne blague. Ignoreriez-vous qu'un traitement, quel qu'il soit, y compris en prison, ne peut être ordonné que par un médecin, avec l'accord de son patient ?

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