4 - l'interrogatoire

y-a-t-il eu des sévices ?

 

L interrogatoire 01quand c'est "parole contre parole" il est bien difficile de démêler le vrai du faux

 

 

 

 

 

La passagere 02Christian Ranucci était un menteur. Il a affirmé avoir été torturé durant l’interrogatoire.

 

La passagere 03Christian Ranucci a été accusé d'être un menteur au cours de son procès pour 2 de ces affirmations :

1 - avoir passé la nuit du 2 juin 1974 à Marseille

2 -avoir fait l'objet de sévices durant l'interrogatoire

Pour le 1er point, on a aujourd'hui la preuve qu'il était honnête et disait vrai. Il a bien passé la nuit à Marseille. Ce n'est donc pas un menteur.

 

 

La passagere 02Mais les journalistes qui étaient présents dans le couloir durant l'interrogatoire peuvent attester qu’ils n’ont rien entendu.

 

La passagere 03La garde à vue dure 17 heures. A moins que les journalistes fassent livrer des sandwiches et installer des matelas dans le couloir, nul ne peut prétendre qu’il n’y a pas eu un « dérapage » en des heures tardives, ou avant le lever du soleil.

Il suffit d’attendre que le dernier journaliste soit parti, ou que les collègues policiers trop à cheval sur la déontologie prennent une pause.

 

Il n'est nullement question de jeter l’opprobre sur les policiers si seulement 1 seul d’entre eux aurait failli. De toute manière ces faits ne pourront jamais être établis.

 

En revanche il semble qu’il y ait eu des moments plus « sympas » - si on peut dire.

Les confidences d’un des policiers évoquent le fait que christian Ranucci le tutoyait et même l’appelait Pierrot. C’est surement de cette manière que le malheureux suspect s’est laisser embobiner pour signer des aveux.

 

 

La passagere 02Christian Ranucci à sont procès fait clairement état de brulures à l’acide sur les parties intimes. Comment expliquez-vous qu’il n’ait pas porté plainte et demandé à être examiné par un médecin ?

 

La passagere 03La même question à été posé au cours de son procès à patrick Dils, aujourd’hui innocenté. Il faisait état de violences sexuelles subies durant son incarcération.

Le juge : « pourquoi avez-vous attendu maintenant pour le dire ? »

Réponse : « parce que j’avais honte monsieur le juge ».

 

Chacun a droit à sa pudeur. Surtout quand on sait que les circonstances de son humiliation peuvent se retrouvées diffusées dans la presse.

 

 

 

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Commentaires

  • GERMAIN
    • 1. GERMAIN Le 30/06/2015
    DESMOND
    "En revanche il semble qu’il y ait eu des moments plus « sympas » - si on peut dire. Les confidences d’un des policiers évoquent le fait que christian Ranucci le tutoyait et même l’appelait Pierrot. C’est surement de cette manière que le malheureux suspect s’est laisser embobiner pour signer des aveux."

    GERMAIN
    Je crois que vous êtes naïf, ou faites semblant de l'être !
    Pas la peine d'avoir les "confidences" de Pierre Grivel. Nous savons tous que la méthode "douce" est bien plus efficace que les coups pour obtenir des aveux.
    Interrogez tout policier digne de ce nom.
    Cette méthode n'a rien de répréhensible, sauf pour vous apparemment.
    La pression psychologique fait également partie des méthodes policières. Inutile de vous en offusquer.
    Aujourd'hui encore les aveux ne sont pas la reine des preuves mais il sont un minimum que doivent obtenir les policiers pour mettre un terme à la garde à vue et présenter le mis-en-cause devant un juge ou le procureur. A charge ensuite pour les enquêteurs d'étayer les aveux et de faire les investigations complémentaires.
    C'est regrettable que les hommes d'Alessandra aient, apparemment, enquêté à minima.
  • GERMAIN
    • 2. GERMAIN Le 30/06/2015
    DESMOND
    "La même question à été posé au cours de son procès à patrick Dils, aujourd’hui innocenté. Il faisait état de violences sexuelles subies durant son incarcération."

    GERMAIN
    Ne comparez pas ce qui ne peut l'être !
    Il n'y a aucune corrélation à faire entre Ranucci et Dils.
    Les violences subies par Dils pendant son incarcération sont la sanction habituelle que subissent les assassins d'enfant en prison.
    Ranucci, c'est autre chose.
    Il dit et vous le laissez entendre que les policiers l'auraient torturé dans le but inavoué mais très clair d'obtenir ses aveux.
    Et vous laissez croire que Ranucci aurait eu honte de le révéler.
    Quelle infâmie de votre part !
    Quand on risque sa peau, sa honte, on la met dans sa poche. Il me semblait vous l'avoir déjà écrit à propos de la visite à son père !
  • GERMAIN
    • 3. GERMAIN Le 18/06/2015
    DESMOND
    "Christian Ranucci a été accusé d'être un menteur au cours de son procès pour 2 de ces affirmations :
    1 - avoir passé la nuit du 2 juin 1974 à Marseille"

    GERMAIN
    Si Ranucci est accusé de mensonge, il ne peut s'en prendre qu'à lui puisqu'au cours de ses aveux, il a dit aux enquêteurs avoir passé la nuit à Salernes. Enquêteurs, soit it en passant, peu curieux puisqu'ils se sont contentés de le croire sur parole, sans même chercher à vérifier.
    Mon explication: Ranucci n'a pas intérêt, lorsqu'il est en garde à vue, à dire qu'il se trouvait à Marseille, la nuit du 2 au 3, ville où il commettra l'enlèvement de la fillette. Ce n'est qu'au procès puis dans son récapitulatif qu'il en parlera.
    Mais quelle importance, Salernes ou Marseille ? Aucune de ces villes ne peut l'exonérer des crimes du lendemain.
    D'autre part, si la preuve que vous évoquez, le chien renversé et l'épisode Moussy, là encore, l'alibi est bien léger et peu fiable. Et même si Ranucci était à Marseille, cela ne l'empêchait nullement de se trouver à Ste-Agnès vers 11h00, le lundi, bien au contraire !

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