9 - la reconstitution

christian Ranucci : provocateur ou simulateur ?

 

 

La reconstitution 01pour les culpabilistes, l’attitude de christian Ranucci  au cours de la reconstitution trahit son caractère criminel

 

 

La passagere 02Si Ranucci n'a pas eu le courage de "mimer" le crime sur les lieux de la reconstitution, c'est parce bien que c'est un lâche !

La lâcheté des criminels qui s’en prennent à des enfants. 

 

La passagere 03Ce prétendument « lâche » est allé courageusement à la guillotine. Sa bravoure est indéniable.

 


La passagere 02Les policiers qui escortent Ranucci lors de la reconstitution, ne savent pas précisément où le couteau a été retrouvé, puisque ce sont les gendarmes qui ont fait cette découverte.
Il se montre provocateur vis à vis de la magistrate qui dirige la reconstitution. Ceci n'est pas étonnant, puisque lors de son procès, il se montrera tout aussi arrogant, de par sa tenue vestimentaire mais aussi par les propos qu'il adressera aux policiers et divers témoins de l'affaire.

 

La passagere 03La provocation, voir l'insolence serait plutôt de nier être le propriétaire du couteau quand on est coupable. Si l’on considère que christian Ranucci est coupable, alors sur le coup il ferait plutôt preuve de docilité.

 

 
La passagere 02Lorsqu'il s'énerve sur le lieu des faits et désigne dans un mouvement de colère, l'endroit précis où il a enfoui le couteau, c'est tout simplement une attitude provocatrice d'un homme agacé d'être confronté à une magistrate qui le met " dos au mur ", quant aux faits reprochés.

 

La passagere 03Le policier à qui christian Rannuci est menotté ne décrit aucune colère. Juste la satisfaction de quelqu’un qui retrouve l'endroit où il avait laissé ce qui lui appartient.

 

D’après maître Le Forsonney, son avocat, ce n’est que revenu à la prison que christian Ranucci  s’est rendu compte que reconnaitre l'emplacement du couteau, et donc sa propriété, pouvait lui être préjudiciable. Le vrai criminel n'agit pas de la sorte : il anticipe.

 

 

La passagere 02Il se montre provocateur en désignant l'endroit exact où il a dissimulé couteau. Mais il se montre moins courageux pour mimer son crime ! N’est-ce pas de la lâcheté ?

 

La passagere 03Sauf que la scène de reconstitution est faite à l’endroit où l’on a retrouvé le cadavre, et donc AVANT.

Une fois la reconstitution achevée, le cortège se déplace à la champignonnière. Sur le lieu où a été découvert le cran d’arrêt. Il retrouve son calme car on ne lui réclame plus de reproduire une mise en scène violente. Il s'agit juste de montrer l'endroit où était son couteau.


La passagere 02Mais c'est aussi la preuve qu'il devait être un peu "idiot", car il désigne l'endroit exact où le couteau lié au crime a été retrouvé.

 

La passagere 03Un vrai criminel n'aurait pas commis cette erreur. Que le couteau soit lié au crime n’est bien sûr pas prouvé. Et ce n’est certainement pas le légiste qui aurait pu l’attester formellement. Ce cran d’arrêt, le médecin assermenté ne l’a jamais eu en main.

 

On voit donc que cette reconstitution est à l’image de l’autopsie : partielle et partiale.

 

 

 

 

retour à : " tac au tac"

 

 

 

 

  • 2 votes. Moyenne 3 sur 5.

Commentaires

  • GERMAIN
    • 1. GERMAIN Le 17/06/2015
    DESMOND
    "Ce prétendument « lâche » est allé courageusement à la guillotine


    GERMAIN
    Arrêtez ! Par cette phrase, vous manquez de respect envers Marie-Dolorès et sa famille.
    1) Les culpabilistes n'ont jamais traité Ranucci de lâche.
    2) Rien ne vous autorise à écrire que Ranucci a fait preuve de courage. Et certainement pas le PV d'exécution qui précise que Ranucci n'a pas dit un mot.
    Non, comme tous les assassins coupables, Ranucci a compris que rien n'arrêtera plus le couperet, que son sort est définitivement scellé. A quoi bon se rebiffer et geindre ? Il se tait, c'est tout. Ce n'est aucunement du courage. Seulement de la résignation !
    Il aurait pu, dans un dernier sursaut, demander pardon à la fillette, à sa famille, et pourquoi pas à sa propre mère. Mais enfermé qu'il était dans son déni depuis décembre 1974, il n'a pas eu les paroles qu'on aurait aimé entendre.
    Je ne reviens pas sur le "Réhabilitez-moi" que seuls ses avocats auraient entendu ! Info ou intox ? Je penche pour la seconde car, persuadés (selon moi) de sa culpabilité, ses avocats l'ont mal conseillé puis mal défendu. Ce "réhabilitez-moi" ainsi que "le jeune homme de vingt ans coupé en deux" sont désormais pour Me Lombard les expressions qui lui permettent désormais de faire bonne figure dans les medias.
    Il en aurait été tout autrement, soyez-en persuadé, si Ranucci avait été innocent et condamné à tort. Il n'aurait pas manqué de dire:
    "Vous faites une erreur judiciaire ! Je n'ai pas tué Marie-Dolorès"

Ajouter un commentaire