les aveux
un tête de chèvre sur un corps de gnou
Les aveux de christian Ranucci ressemblent à une créature improbable.
Un monstre dont la tête ne correspondrait pas au corps.
Les aveux ne collent pas en tout cas au stratagème de quelqu'un qui viendrait de commettre un meurtre.
le scénario de crime
Qu'affirment les témoins ?
Christian Ranucci est l'individu qui aurait été vu entraînant la fillette dans la garrigue.
Dans ce cas, il avait tout intérêt à déguerpir du secteur au plus vite.
Se sachant dans cette hypothèse repéré et identifié par sa plaque d'immatriculation, christian Ranucci devrait alors faire un choix. Il lui faut soit se rendre, soit enchaîner ces 4 actions :
1 | quitter immédiatement les lieux avant que l'alerte soit donnée et communiquée aux gendarmes présents sur les routes | |||
2 | abandonner discrètement sa voiture à proximité d'une gare et prendre le train pour Nice ou Marseille | |||
3 | faire une déclaration de vol de véhicule auprès du commissariat | |||
4 | réfléchir à un alibi, ou même s'en fabriquer un |
Nous sommes dans les années 1970.
Il n'y a pas encore de téléphones mobiles pour vous géolocaliser.
Pas de carte bleue pour vous pister.
Aucune caméra dans les halls de gare.
La fuite est bien plus facile qu'aujourd'hui !
Si le stratagème fonctionne, alors christian Ranucci, que l'on supposerait pour l'occasion coupable, s'exonère de 2 responsabilités :
- d'une part il n'est pas l'auteur du crime
- d'autre part, il n'est même plus le fautif dans l'accident de voiture.
Devant la loi comme les assurances, il est gagnant sur les 2 tableaux !
Évidemment, tout cela est risqué. Très risqué même.
Mais avec un casier judiciaire vierge, on reste toujours crédible.
Se faire voler sa voiture par un individu qui l'utilise pour un mauvais coup n'a vraiment rien d'exceptionnel. Et si en plus le malfrat a un accident avec le dit véhicule, c'est tout à fait dans l'ordre des choses.
Certes des soupçons légitimes se pointeraient forcément sur christian Ranucci.
Mais il aurait eu le temps de réserver cette tirade imparable :
" Vous ne me croyez tout de même pas assez bête pour commettre un crime avec ma propre voiture ?"
A priori, les propos n'engageraient que lui. Détrompez-vous !
Christian aurait-eu pour les corroborer un allié totalement inattendu ...
la concordance
Après l'accident du carrefour de la Pomme, christian Ranucci est poursuivi par un couple.
Ceux-ci affirmeront l'avoir vu entraîner un enfant dans la garrigue.
Le mari déclare le 10 juin 1974 devant la juge d'instruction :
"... sur les conseils de ma femme, j'ai jugé imprudent de suivre l'homme dans les fourrés car sur le moment j'ai pensé qu'il avait volé le véhicule..."
Tout aurait donc collé :
- christian Ranucci aurait affirmé s'être fait voler sa voiture
- un témoin providentiel viendrait le confirmer
Mais il s'est quand même trouvé des gens pour croire que christian Ranucci puisse commettre un crime avec son propre véhicule aux plaques non maquillées.
...Et il y en aurait même parait-il encore aujourd'hui !
Ces "culpabilistes" croient toujours au scénario rédigé et signé le 6 juin 1974.
le scénario des aveux
Les aveux peuvent se résumer en 4 points :
1 | accident et fuite | ||
2 | arrêt 1 km plus loin pour assassiner la fillette | ||
3 | reprise du volant jusqu'au 1er chemin de traverse | ||
4 | enlisement dans la champignonnière |
Ce qui ne colle pas dans ce scénario, c'est le final.
Pourquoi donc aller se cacher tout à côté du lieu du crime ?
Un assassin a plutôt intérêt à quitter le secteur le plus vite possible. Le temps est compté avant que d'éventuels barrages routiers ne se mettent en place.
Si l'on doit croire le récit des témoins, ils ont vu la fillette avec l'individu de près.
Impossible que ce dernier puisse ignorer que son numéro de plaque d'immatriculation ait été relevé.
Christian Ranucci reste pourtant dans le secteur. Sa présence dans la champignonnière est a priori incohérente s'il est véritablement l'assassin.
A moins qu'il choisisse d'y cacher la voiture pour mieux accréditer l'idée du vol. Mais alors, pourquoi changer d'avis et aller chercher de l'aide pour l'en ressortir ?
Et pourtant, en réfléchissant un peu, il y aurait quand même une raison valable à aller se cacher tout à côté.
il y en aurait même deux ...
le replis
Il n'est pas rare de retrouver un meurtrier dans un périmètre restreint du lieu de son crime.
Prostré et hagard il est incapable de toute action concertée.
A la phase d’exaltation qui a accompagné l'acte, succède un effondrement moral complet.
Car il en faut de la rage pour tuer à coup de pierre et de couteau. Cette pression interne maximale vide après coup l'individu de toute velléité d'action. La redescente psychique le rend momentanément incapable de réflexions élaborées. Le corps est parcouru de tremblement, et comme atteint d'un sorte de paralysie. Chaque mouvement demande un effort énorme pour être cohérent.
Est-ce bien le cas de christian Ranucci ?
le jeune homme est visiblement très affairé à la champignonnière :
- il change une roue
- il coupe des branchages dans les environs
- il rassemble divers matériaux pour les glisser sous les pneus
- il vide son coffre
- il tente de pousser sa voiture pour la faire remonter
- il se change
- il va finalement cherche de l'aide
Pour quelqu'un qui vient de commettre un crime horrible, on s'étonne d'une telle énergie et de cette capacité d'initiative. Surtout que ce serait supposé pour lui " une première fois ".
le "tea time"
Convenons-en, christian Ranucci ne présente nullement les caractéristiques de l'individu en état second.
Cela se constate d'une part du fait de sa vitalité, mais aussi d'autre part en raison de sa sociabilité.
N'oublions pas que tous ces efforts accomplis, il s'offre le luxe de prendre le thé avec l'employé à la champignonnière, Mr Rahou qui est en compagnie de son épouse.
Goûter à la quiétude du "tea time" tout en gardant son flegme, voilà qui n'est pas ordinaire. Cette décontraction est même un exploit pour quelqu'un qui est censé avoir massacré une fillette à coup de couteau et de pierre à peine quelques heures auparavant.
Si encore il s'agissait d'un crime prémédité, cela s'expliquerait encore. Le tueur froid qui vient d'accomplir son acte ne fait que poursuivre un plan d'action. C'est la logique de l'assassin qui anticipe chaque situation. Il peut alors se permettre de feindre l'individu serein et détaché. Cette indifférence plaiderait alors en faveur de son absence d'implication dans des faits qui seraient ultérieurement découverts.
Le problème est que cela ne s'est pas du tout passé de cette manière. L'accusation ne mettra jamais en doute que le crime découvert avait été perpétré sous le coup de la colère ou de la panique.
Christian Ranucci, face à son interlocuteur, ne présente pas les caractéristiques d'état second propre à celui qui aurait commis un tel acte. Il arrive à tenir une discussion badine avec l'homme qui extraira sa voiture du tunnel.
Ses mains qui sont supposées avoir tranché la carotide d'un enfant quelques heures auparavant, ces même mains qui ont prétendument jeté des pierres sur la tête d'une petite fille, et bien ces mains ne tremblent pas et ne renversent pas le thé qu'il porte à ses lèvres.
Dans ce cas, il faudrait à christian Ranucci une capacité remarquable dans l'art du " l'air de rien ". Cette force intérieure est-elle bien dans sa nature ?
contrôle
Christian Ranucci, capable de masquer ses bouillonnements intérieurs ?
Son comportement au procès écarte totalement cette possibilité. Les 2 jours de comparutions montrent très rapidement les limites du contrôle de son humeur. Et pourtant, s'il aurait le pouvoir de se montrer calme et posé en toute circonstance, c'est le moment d'utiliser ce don.
Sa fougue joue tant contre lui aux audiences qu'elle marque indubitablement les jurés. Même si l'on peut parfaitement comprendre combien il lui est pénible de garder son calme dans le box des accusés, comme le taureau qui frappe du sabot et souffre à chaque banderille.
Impossible donc que son attitude "normale" face à celui qui va le désembourber de la champignonnière soit une mise en scène et qu'il aurait dissimulé des tourments intérieurs.
Reconnaissons une nouvelle fois que la sociabilité de christian Ranucci autant que sa vivacité d'initiative ne collent pas avec l'atonie caractéristique du criminel qui n'aurait pas réussi à aller très loin dans sa fuite.
L'attitude et l'action ne sont résolument pas celle d'un assassin.
Mais il est encore possible d'avancer une toute autre explication s'il faut laisser une chance aux culpabilistes ...
la balafre
Telle une griffure laissée par une victime sur le visage de son agresseur, Une voiture accidentée est le meilleur moyen pour se faire repérer.
Un individu roulant avec ce type de signalement pourrait juger plus prudent d'attendre la tombée de la nuit avant de reprendre plus discrètement la route.
Reposons une nouvelle fois la question :
Est-ce bien le cas de christian Ranucci ?
Non seulement il va chercher de l'aide pour se désembourber, mais en plus il quitte les lieux vers 18 heures. Nous sommes en juin, par un temps magnifique, et il fait parfaitement jour.
Force est de constater une nouvelle fois que ce comportement ne correspond pas au stratagème que pourrait employer un assassin pour quitter les lieux en toute discrétion, et éviter de se faire repérer sur la route.
résumé
Un vrai criminel doit impérativement choisir entre ces 3 actions :
1 | partir le plus loin possible immédiatement | ||
ou | |||
2 | abandonner le véhicule et s'enfuir | ||
ou | |||
3 | se cacher et attendre la nuit pour repartir |
Visiblement christian Ranucci n'a opté pour aucune des 3 solutions. Ce sont pourtant les seules possibles.
S'il serait coupable, où est donc la fameuse "intelligence démoniaque" qu'avançait face au juge le commissaire qui mena l'enquête ?
Conclusion
Les protocoles d'enquête policière mettent toujours en garde de vouloir tout rationaliser.
Le criminel n'a pas forcément un comportement cartésien.
Les initiatives que prend un assassin ne suivent pas nécessairement une logique linéaire. Ni avant l'acte, ni après.
L'ambivalence des personnalités criminelles enclenchent des réactions et des choix qui échappent à la compréhension commune.
Comme le disait plus simplement Balzac : " on devient criminel plus par bêtise qu'avec son intelligence".
Cependant, pour l'enquêteur qui a le choix entre une hypothèse toute simple, et un scénario fait de bric et de broc, la raison invite quand même à se tourner vers la 1ère solution. Celle qui est la plus banalement crédible.
Surtout quand on se penche sur le cas d'une personne dont les psychiatres ont reconnu la normalité. Christian Ranucci a tout simplement adopté la stratégie qui suit pour prendre la fuite après un accident :
1 |
je redémarre aussi sec pour que l'autre automobiliste n'ait pas le temps de relever mon numéro de plaque |
||
2 | je m'arrêter un peu plus loin car il y a de la tôle qui frotte | ||
3 | je reprends la route et je tourne au 1er chemin de traverse si je ne suis pas suivi | ||
4 | je me cache dans la nature en attendant que les éventuels poursuivants aient rebroussé chemin |
Ceci peut bien être le vrai scénario pour tous ceux qui considèreraient chrisitan Ranucci comme coupable, mais seulement et uniquement coupable de l'accident.
D'autres doivent prendre pour argent comptant les aveux : une sorte d'hybride qui veut greffer une logique de délit de fuite sur celui d'un scénario de crime.
"Une tête de chèvre sur un corps de gnou" pourrait-on dire, pour reprendre une image employée par le dalaï-lama en d'autres circonstances. Voilà la raison qui a fait choisir l'expression et l'illustration servant de préambule à cet article.
Cet animal improbable, constitué de 2 espèces animales, certains veulent sans doute croire qu'il puisse exister. Les autres se contenteront de voir christian Ranucci innocent.
Commentaires
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- 1. Michel Le 07/06/2015
@Desmond
En ce qui concerne l'enlèvement, faute de reconstitution, rien n'est probant ...
Le couteau ... ne prouve pas grand chose.
Visiblement, JB.Rambla est tenu par la solidarité familiale et "cirque rouge"
Et le sabotage de la justice continue... -
- 2. Michel Le 06/06/2015
Germain,
Je viens de revisionner l'émission "en quête de vérité"de 1992 présentée par JP.Foucault, avec M.Rambla, son fils, et Mtre Collard et, hors plateau, Héloïse Mathon.
JB.Rambla confirme n'avoir pas reconnu le ravisseur en 74, mais qu'il est convaincu de sa culpabilité parce que la justice ne peut pas s'être trompée. Pour parodier C.Ranucci , c'est obligatoirement lui.
Comme reconnaissance, il y a mieux...-
- desmondLe 08/06/2015
je me souviens de l'émission et jean Rambla dit bien au début que c'est christian Ranucci qui aurait dit à lui et sa sœur : "aidez-moi à retrouver mon chien noir" il a grandi dans la religion de sa sœur défunte car une assiette vide était mise sur la table à chaque repas pour rappeler la place vacante.
-
- 3. MICHEL Le 04/06/2015
La déposition de M.Aubert a été recueillie le 6 juin après l'échec du tapissage. -
- 4. MICHEL Le 04/06/2015
@ Germain
1) Je parle de la déposition de M.Aubert, pas des vociférations de Mme Aubert.
« La personne que vous me présentez et que vous me dites se nommer RANUCCI Christian est bien celle qui était à bord du coupé Peugeot 304, de couleur gris métallisé au moment où l’accident s’est produit à proximité de Peypin le 3 juin 74, vers 12 heures 15. Il n’y a aucun doute possible à ce sujet. ---
« J’ai constaté qu’aussitôt après l’accident, la Peugeot 304 prenait la fuite au lieu de s’arrêter. Ma femme et moi , avons été outrés de ce comportement et avons aussitôt décidé de prendre en chasse le véhicule qui s’enfuyait. La poursuite a été assez mouvementée car le conducteur s’est certainement aperçu qu’il était poursuivi ; il roulait donc très vite dans cette route tortueuse. Après avoir parcouru une distance de 1 à 2 kilomètres, la 304 Peugeot s’est immobilisée au bord de la route. A ce moment je me trouvais à deux ou trois cents mètres de lui. Je l’ai rejoint quelques secondes plus tard. Au moment où je suis arrivé à hauteur de la voiture, j’ai assisté à la scène suivante : J’AI VU CET INDIVIDU TIRER PAR LE BRAS UN ENFANT QUI SE TROUVAIT A L’INTERIEUR DU VEHICULE. JE ME SOUVIENS NOTAMMENT QUE CET ENFANT PORTAI UN SHORT OU UNE CULOTTE DE COULEUR BLANCHE. EN REVANCHE, JE DOIS VOUS DIRE QUE LES FAITS SE SONT DEROULES SI RAPIDEMENT QUE JE N’AI PAS REALISE DANS CE MOUVEMENT S’IL S’AGISSAIT D’UN GARCON OU BIEN D’UNE FILLE. L’INDIVIDU A TIRE L’ENFANT PAR LE BRAS, L’A TIRE DANS LES BROUSSAILLES QUI BORDAIENT LA ROUTE. A PARTIR DE CE MOMENT, JE N’AI PLUS VU L’INDIVIDU NI L’ENFANT QUI AVAIENT DISPARU DANS LES BROUSSAILLES. ----
« En ce qui me concerne, j’ai effectué une cinquantaine de mètres à bord de ma voiture, j’ai fait un demi-tour, et je me suis arrêté à nouveau à la hauteur de la 304 Peugeot. Je suis descendu de voiture, et j’ai entendu des bruits de branchages provenant de la direction où l’individu s’était enfui. Bien que je ne le voyais pas à cet instant, car il m’était caché, j’ai crié à haute voix, à son intention : « Monsieur revenez, vous n’avez qu’un accident matériel, n’aggravez pas votre cas en prenant la fuite. » Cet individu m’a alors répondu les paroles suivantes : « D’ACCORD, PARTEZ, JE REVIENDRAI »
« Comprenant bien que cet individu n’avait aucunement l’intention de revenir, j’ai relevé le numéro d’immatriculation de sa voiture et je suis remonté à bord de mon propre véhicule afin de communiquer ce numéro minéralogique à la personne qui avait eu l’accident de la circulation et qui était restée sur les lieux. (du moins, je le supposais). ----
« J ‘ai effectivement retrouvé le couple qui se trouvait à bord du véhicule accidenté et je leur ai communiqué le numéro d’immatriculation de la Peugeot 304.
- S.I. : Ma femme n’est descendue de voiture à aucun moment.
- S.I.R. : JE SUIS ABSOLUMENT CATEGORIQUE ET FORMEL, L’INDIVIDU QUI S’EST ENFUI DANS LES COLLINES A BIEN ENTRAINE AVEC LUI UN ENFANT.
- S.I.R. : Je ne puis vous préciser quel pouvait être l’âge de cet enfant ; je puis cependant préciser qu’il s’agissait d’un enfant qui marchait. S’il fallait vraiment donner un âge à cet enfant, j’évaluerais celui-ci entre 7 et 10 ans. ----
« Après lecture faite personnellement persiste et signe.
Le déclarant.
Le Commissaire de Police
2) quel que soit le contexte, la "communication" par les différents acteurs de l'accusation et certains politques a donné à cette affaire un relief particulier.
3) compte tenu des méthodes d'interrogatoire, les aveux de Ranucci sont rédigés avec les mots de l'enquêteur ou ceux du juge. Le fait est qu'on ne sait pas AVEC CERTITUDE si le couteau était celui de Ranucci, ni si ses aveux ont réellement permis de retrouver ce couteau. On ne sait pas avec certitude si ce couteau est l'arme du crime.
L'accusation est bâtie sur une somme de suppositions. Elle contient pas une seule preuve objective. Une seule serait aujourd'hui accessible : que JB Rambla dise que Ranucci est bien l'homme au chien noir. Lui seul le sait. Et s'il ne l'a jamais dit, il y a bien une raison.-
- desmondLe 05/06/2015
bonjour michel, christian Ranucci n'a jamais nié être propriétaire du couteau. d'ailleurs son copain d'armée qui l'avait aiguisé a reconnu le cran d'arrêt au commissariat. mais si ce couteau avait servi à tuer, CR se serait bien gardé de dire que c'était le sien. quand à J.Rambla, il a eu chrstian Ranucci en face de lui au commissariat, à peine 3 jours après. il n'a pas été capable de le reconnaître. il a finalement dit l'avoir reconnu ... mais 20 ans plus tard devant jean-pierre Foucault !
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- 5. GERMAIN Le 01/06/2015
MICHEL
L'accusation qui a mené C.Ranucci à la guillotine repose sur bien peu de faits précis. Au cours d'un procés expédié en deux jours, les jurés n'ont pas entendu les deux plus proches témoins de l'enlèvement : Jean Rambla et Eugène Spinelli dont les témoignages étaient trop incertains. Les jurés en revanche ont bien entendu les époux Aubert. Rappelons que Monsieur Aubert a déclaré reconnaitre en la personne que le commissaire lui présentait en tête à tête celui qui était au volant au moment de l'accident, et non pas celui qui aurait fait monter le paquet-enfant dans la garrigue... Un couteau fouisseur, des analyses sanguines incomplètes, des aveux laborieux... Une accusation fragile, mais assénée aux medias et à l'opinion, jusqu'à convaincre un Président de lutter contre sa propre aversion contre la peine de mort ... Si l'auteur du crime est toujours vivant ....
GERMAIN
D'accord avec vous concernant l'enquête mal conduite, des analyses médico-légales peu précises et le procès expéditif.
En revanche, je me permettrai de vous contredire sur quelques points .
1) Ce n'est pas M. Aubert, mais Madame qui dit reconnaître Ranucci dans le bureau d'Alessandra.
2) L'opinion n'avait pas besoin des enquêteurs et des médias pour être convaincue et chauffée à blanc. Des enlèvements suivis d' assassinats d'enfants ayant précédé le procès de 1976 avaient suffi pour que les partisans de la peine de mort atteignent un score inégalé jusque là, aux alentours de 70 %.
3) Le couteau fouisseur.
C'est une évidence que sur ce point Ranucci ment. Il minimise son geste. Il n'a pas simplement donné un coup de pied dans le couteau. Il l'a volontairement enfoncé profondément dans la tourbe afin qu'on ne le retrouve pas. Cacher l'arme d'un crime est un geste banal y compris chez les assassins de circonstance comme le fut Ranucci.
4) Des aveux faits au bout de quelques heures seulement n'ont rien de laborieux. N'oubliez pas que jusqu'à une heure du matin, Ranucci n'est interrogé que sur l'accident de la Pomme. En réalité, Ranucci avoue très vite dès que Mme Aubert dit le reconnaître. Ces aveux sont d'autant moins laborieux qu'ils seront réitérés devant la juge et devant les psys. Quand on vous arrache des aveux, il ne faut pas une éternité pour le comprendre. Or, Ranucci attendra six mois avant de se rétracter. Ce n'est pas là le signe d'aveux laborieux et extorqués.
5) Vous avez raison d'être dubitatif et de mettre un "si" en évoquant un "assassin toujours vivant" car pour une majorité de français silencieux et qui se souviennent de cette affaire, elle n'a rien d' une erreur judiciaire.
Comme l'affirmait, à juste titre, Me Badinter, "sur l'affaire Ranucci, il y aurait beaucoup à dire". C'est une vérité, mais le célèbre avocat n'ira jamais jusqu'à valider l'erreur judiciaire et c'est heureux.
Ranucci aura permis à d'autres d'éviter une peine irréversible dont il n'a pas su se protéger lui-même à cause de son attitude "suicidaire" à son procès, mais aussi par l'incurie de ses avocats à le défendre.
Aujourd'hui encore, je reste persuadé que Me Le Forsonney (dcd) et Me Lombard, sans jamais l'avouer, savaient leur client coupable. Mais comment voulez-vous qu'ils se déjugent. Au plan intellectuel, c'est inenvisageable ! Ils auraient perdu toute crédibilité-
- desmondLe 01/06/2015
1) le mari fait encore mieux : il affirmera plus tard avoir reconnu christian Ranucci en tapissage ! 4) "quelques heures de garde à vue" : 17 heures de garde à vue ! 5) maître Lombard a réaffirmé l'innocence de CR le 6 juin 2014 pour les autres points, le site y répond en détail
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- 6. Michel Le 31/05/2015
L'accusation qui a mené C.Ranucci à la guillotine repose sur bien peu de faits précis. Au cours d'un procés expédié en deux jours, les jurés n'ont pas entendu les deux plus proches témoins de l'enlèvement : Jean Rambla et Eugène Spinelli dont les témoignages étaient trop incertains. Les jurés en revanche ont bien entendu les époux Aubert. Rappelons que Monsieur Aubert a déclaré reconnaitre en la personne que le commissaire lui présentait en tête à tête celui qui était au volant au moment de l'accident, et non pas celui qui aurait fait monter le paquet-enfant dans la garrigue... Un couteau fouisseur, des analyses sanguines incomplètes, des aveux laborieux... Une accusation fragile, mais assénée aux medias et à l'opinion, jusqu'à convaincre un Président de lutter contre sa propre aversion contre la peine de mort ... Si l'auteur du crime est toujours vivant .... -
- 7. GERMAIN Le 31/05/2015
DESMOND
- "vous buttez en touche"
-"c'est quoi votre scénario ?"
-"vous êtes gêné aux entournures"
- "et la légende de l'homme au POR ?"
GERMAIN
Non, Desmond, vous ne bUttez pas en touche, vous bOttez en touche. Mais vous bUtez sur l'innocence de Ranucci.
C'est vrai, maintenant que vous me le rappelez (je l'avais presque oublié !) où en êtes-vous de votre scénario innocentiste ?
Aux remarques préliminaires ?
Ne seriez-vous pas "gêné aux entournures" pour écrire, ne serait-ce que le début du week-end ranuccien, qui commence, je vous le signale, le dimanche 2 juin 1974.
Reportez-vous donc au "Récapitulatif". Ranucci est très prolixe pour cette journée dominicale.
En revanche, il l'est beaucoup moins pour la matinée du lundi 3. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ? Et dans ce cas, quelle est votre réponse ?
Quant à l'homme au POR qui se trouve sur le lieu du crime et à la champi le lundi 3 juin, je maintiens que c'est une légende. C'est Ranucci, le premier, qui en fait état dans son récapitulatif. Homme providentiel repris par Perrault, Drach et Le Meur pour "enfumer" tous ceux qui ne demandaient qu'à l'être parce qu'il est plus confortable intellectuellement de défendre la thèse de l'innocence que celle de la culpabilité. D'autant plus que les culpabilistes ranucciens étaient (et sont encore aujourd'hui) considérés comme des partisans de la peine de mort, pour ne pas dire favorables aux thèses d'une certaine Marine ! Ce qui est complètement idiot.
DESMOND
vous savez ce que vous devriez faire germain :
militer dans un mouvement anti-raciste.
GERMAIN
Ma réponse: ?????????????????????????????
Quel lien faites-vous donc entre mes écrits et un mouvement anti-raciste ?
Quel lien surtout avec l'affaire Ranucci ?
Comprenne qui pourra !
DESMOND
"Pour ressortir à tout propos les même fadaises :
- "on stigmatise !"
- "pas d'amalgame "
- "le bien vivre ensemble"
- " la société multiculturelle inclusive" etc.
c'est vous germain qui leur écrivez les discours "
GERMAIN
Voir ma réponse ci-dessus !
Où avez-vous lu, sous ma plume, ces phrases-là ?
Je vous trouve bien abscons.
Cela dit, ne vous sentez pas insulté, ce n'est pas un gros mot !
Pourriez-vous expliquer davantage votre pensée car il me semble que vous êtes dans la confusion la plus totale.
Ici, nous confrontons nos points de vue à propos d'un crime ignoble. Nous ne sommes pas dans un salon littéraire.
Vous faites une nouvelle fois la preuve que vous évitez cette confrontation car vous n'avez pas de contre-arguments à m'opposer.
Vous me donnez une fois encore raison lorsque j'affirme que vous êtes le champion du dégagement en corner.
Désolé pour vous, Desmond, mais votre fuite manifeste n'est que le gage de la faiblesse de vos arguments innocentistes. -
- 8. GERMAIN Le 30/05/2015
DESMOND
"et l'homme au pull-over rouge,
celui qui rodait en simca 1100 dans les cités de Marseille,
c'est un personnage de série B aussi sans doute ?"
GERMAIN
Je n'ai pas parlé de "personnage" de série B, mais de roman de série B. Mais bon, passons.
Parlons-donc de cet homme au POR, vous savez, celui dont vous avez écrit, il y a peu, que vous vous en passiez, que vous n'en aviez pas besoin.
Pourtant, aujourd'hui, vous le réintroduisez dans votre roman, comme l'avait fait Perrault dans le sien. Et comme je vous comprends. Sans lui, difficile d'innocenter Ranucci. D'autres, avant vous, avaient imaginé qu'il pouvait être Fourniret. Sauf que Fourniret, en 1974, possédait une 304 grise. Ce qui met à bas l'existence de la Simca 1100 grise"aperçue" Cité Ste-Agnès par Spinelli. Et non par Jean-Baptiste qui n'a vu qu'une VOITURE GRISE qu'il n'a jamais identifiée à une Simca. Ce sont les journalistes qui, par leurs questions "fermées", l'ont induit en erreur.
Ce qui est très gênant concernant l'homme au POR, c'est le témoignage de Mme Mattei et les circonstances dans lesquelles elle rencontre Héloïse Mathon.
Admettons cependant son existence.
1) Rien ne prouve qu'il se soit trouvé en même temps et dans les mêmes lieux que Ranucci (le lieu du crime et la champi, entre 12h30 et 17h00).
2) Supposons que cela soit.
Dans ce cas, on en revient encore aux extravagances et invraisemblances que je dénonce depuis toujours: ivresse, évanouissement, endormissement de Ranucci et intrusion de cet homme providentiel dans la 304. Sans que cela résolve le problème du couteau, du pantalon bleu taché de sang et surtout des aveux réitérés de Ranucci hors la pression policière.
Tournez le problème dans tous les sens, aucun scénario innocentsiste, j'insiste, aucun, ne tient la route. En revanche, celui des culpabilistes est limpide, j'en suis fort marri pour vous. Je sais que cela doit être difficile à admettre, mais vous devriez vous faire une raison, vous passeriez des nuits plus tranquilles !!!! -
- 9. GERMAIN Le 29/05/2015
DESMOND:
"moi-moi-moi !
vous n'êtes ni culpabiliste ni innocentiste germain.
juste égocentrique. "
GERMAIN:
Encore un magnifique dégagement en touche. Il est vrai que vous ne savez faire que cela. Vous ne répondez jamais directement aux messages que je poste.
Evidemment que je parle de moi puisque c'est bien de mon avis qu'il s'agit, pas celui de quelqu'un d' autre. Ce qui n'est pas votre cas, vous qui ressassez sans cesse les arguties innocentistes de Perrault ou de Ranucci. Mes arguments sont réalistes. Ils ne font pas appel à une ivresse que Ranucci, si elle était avérée, aurait pu aisément prouver. Mes arguments, contrairement aux vôtres, n'ont pas besoin d'un évanouissement de Ranucci, encore moins de la présence d'un homme providentiel qui se serait trouvé en même temps et dans les mêmes lieux que Ranucci. Pas besoin de faire appel non plus à une forfaiture policière avec "manipulations" de documents ou de couteau. A partir d'une histoire banale, vous vous référez à un scénario innocentiste invraisemblable mais qui vous rassure, scénario dans lequel la terre entière se serait liguée contre un "malheureux" jeune homme pour en faire une victime innocente. Non, Desmond, revenez sur terre. Ranucci, après un banal accident suivi d'une fuite, a tué la fillette sans réfléchir une seconde aux conséquences, uniquement parce qu'il ne voulait pas qu'on le trouve en présence de Marie-Dolorès qu'il venait d'enlever. Tout le reste n'est que roman de série B.-
- desmondLe 29/05/2015
et l'homme au pull-over rouge, celui qui rodait en simca 1100 dans les cités de Marseille, c'est un personnage de série B aussi sans doute ? http://christianranucci.e-monsite.com/pages/le-coupable.html
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- 10. GERMAIN Le 29/05/2015
DESMOND
"cherchez sur le site : tout y est"
GERMAIN
Mais non, tout ne s'y trouve pas ! Si c'était le cas, je ne vous poserais pas les questions qui vous dérangent tant et auxquelles vous ne donnez aucune réponse, puisque vous préférez dégager en corner.
"Votre" site n'est qu'une répétition des élucubrations innocentistes qu'on lit depuis des décennies. Celles d'Antoine m'amusaient, pas celles-là ! A ces élucubrations, vous ajoutez vos invraisemblances.
Pardonnez-moi de mettre "votre" entre parenthèses, mais il y a un tel hiatus entre l'expression écrite des pages et celles des réponses que vous faites que je ne pense toujours pas que vous êtes l'auteur de ces pages. -
- 11. Fred G Le 29/05/2015
Je suis cette énigme depuis la sortie du film du POR. Ca m"a ému et j 'étais certain de son innocence et c'était bien le but des auteurs abolitionnistes car je fus révoltés de cette injustices. Je suis contre la peine de mort et si le film a influencé l'opinion publique tant mieux. J'ai lu le livre de son avocat aussi. Et les 2 livres de G Bouladou m' on convaincu de sa culpabilité. Les arguments, preuves et témoignages sont convaincants. -
- 12. GERMAIN Le 28/05/2015
GERMAIN
Vous dites avoir reçu des critiques acerbes depuis 3 ans. C'est étonnant car je n'en ai lu aucune.
D'autant moins que seuls 3 ou 4 internautes au maximum se sont exprimés ici.
A 99,99%, les posts émanent de moi.
Je ne vois pas vraiment quelles réponses supplémentaires vous allez donner le mois prochain.
J'espère que vous n'allez pas faire du réchauffé, du bis repetita !
Mais bon, attendons de voir.-
- desmondLe 30/05/2015
si les critiques viennent à 99,99% de vous germain, ce ne sera pas dur de les retrouver. il suffira de de repérer les même mots que vous ressassez toutes les 3 lignes : - "vous buttez en touche" -"c'est quoi votre scénario ?" -"vous êtes gêné aux entournures" - "et la légende de l'homme au POR ?" vous savez ce que vous devriez faire germain : militer dans un mouvement anti-raciste. Pour ressortir à tout propos les même fadaises : - "on stigmatise !" - "pas d'amalgame " - "le bien vivre ensemble" - " la société multiculturelle inclusive" etc... c'est vous germain qui leur écrivez les discours ? -
- desmondLe 28/05/2015
moi-moi-moi ! vous n'êtes ni culpabiliste ni innocentiste germain. juste égocentrique.
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- 13. GERMAIN Le 28/05/2015
GERMAIN
Vous me renvoyez à la page qui parle du cpouteau. OK. Sauf que cette page ne donne aucune réponse plausible à ces trois questions:
GERMAIN:
Voici les 3 questions que je vous ai posées:
Qui trouve le couteau ? A quel moment ? Que fait-il avec ce couteau ?-
- desmondLe 28/05/2015
cherchez sur le site : tout y est
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- 14. GERMAIN Le 27/05/2015
DESMOND
"vous avez loupé le bide de gérard Bouladou chez jacques Pradel.
pas 1 seul auditeur pour soutenir ses thèses.
que des twitts pour les dénigrer."
GERMAIN
Pourquoi me parler de Bouladou ? Nulle part je n'y fais référence. Encore une façon pour vous de botter en touche et de ne jamais répondre à mes posts. Et comme je vous comprends. Les arguments que vous pourriez m'opposer sont obsolètes depuis bien longtemps.
Pour en revenir à Bouladou, puisque vous le citez, sachez qu'il n'est pas ma tasse de thé. Je n'ai nul besoin de lui pour forger ma conviction qui était bien antérieure à la sienne. Ce que j'ai écrit sur votre page, je le pensais déjà bien avant que Bouladou entre en scène ! Pour votre info, je n'ai jamais lu Bouladou. Je n'ai pas besoin d'un maître à penser.
Maintenant, j'attends toujours, avec une curiosité qui grandit chaque jour, votre explication plausible concernant le couteau, le pantalon, le plan, etc.
Pitié, ne dégagez plus en corner !-
- desmondLe 27/05/2015
le couteau : http://christianranucci.e-monsite.com/pages/le-couteau.html le pantalon ; http://christianranucci.e-monsite.com/pages/le-pantalon.html le plan : http://christianranucci.e-monsite.com/pages/le-plan.html
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- 15. GERMAIN Le 19/05/2015
DESMOND
" sinon vous aurez droit au qualificatif
qui vient de rentrer dans le dico : un bolos"
GERMAIN:
Ce n'est pas bien, Desmond, d'insulter celui qui s'ingénue à vous répondre, permettant ainsi à votre page de vivre. Vous n'êtes pas sans savoir que "bolos" n'est pas vraiment un compliment.
Je vais vous faire un aveu: cette façon de faire est coutumière chez les innocentistes lorsqu'ils n'ont pas d'arguments à opposer à leurs contradicteurs. Vous êtes donc dans leur droite ligne. Allez sur les sites innocentistes de l'affaire Ranucci, vous serez édifié, mais je suis sûr que vous le savez déjà ! -
- 16. GERMAIN Le 19/05/2015
DESMOND
"c'est bien germain de répondre,
mais faudrait penser à changer de disque"
GERMAIN:
Ce n'est pas bien, Desmond, de ne jamais répondre aux questions que je vous pose.
Je changerai de disque lorsque vous aurez expliqué:
-le couteau que Ranucci dit avoir jeté dans le tas de tourbe
-le pantalon taché de sang que Ranucci dit avoir porté le lundi 3 juin
-le plan que Ranucci dit avoir dessiné de sa main
-les aveux réitérés de Ranucci devant la juge et les psys (je vous fais grâce de ceux passés devant les policiers).
Allez, du courage, ne faites pas le timide. Osez donner des réponses plausibles à ces quelques questions simples.
Promis, juré, je ne vous importunerai plus dès que vous l'aurez fait -
- 17. GERMAIN Le 19/05/2015
DESMOND:
"avec votre dernier mail on aurait cru la chanson d'eddy mitchell
" et s'il n'en reste qu'un je serai le dernier ".
Normal, car il n'y aura plus que vous
pour vous auto-convaincre. "
GERMAIN
Voilà encore un MAGNIFIQUE DEGAGEMENT EN TOUCHE DE VOTRE PART pour ne pas répondre à mes arguments culpabilistes !
Pas bien Desmond de me donner toujours raison !
D'autre part, évitez de m'attribuer des appréciations qui s'appliquent exactement à vous-même. En effet, n'avez-vous pas l'impression d'être le dernier des Mohicans s'acharnant à croire, mais sans apporter de preuve tangible, que Ranucci est innocent ?
N'avez-vous pas l'impression de vous auto-convaincre de son innocence ?
De prendre vos désirs pour des réalités ?
Alons, allons, ressaisissez-vous.
Revenez sur terre.
Quittez le doux nuage sur lequel votre imaginaton flotte et s'égare !-
- desmondLe 25/05/2015
vous avez loupé le bide de gérard Bouladou chez jacques Pradel. pas 1 seul auditeur pour soutenir ses thèses. que des twitts pour les dénigrer.
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- 18. GERMAIN Le 18/05/2015
DESMOND
"ce n'est pas mon explication mais celle d'un fils de Sézennec.
explication banale dans une affaire qui ne l'est pas."
GERMAIN
Quelle importance que l'explication vienne de vous ou de quelqu'un d'autre puisque vous êtes hors-sujet. Vous détournez en corner selon votre habitude car votre page se rapporte à l'affaire Ranucci.
Vous vous gardez bien d'apporter la contradiction à mes arguments. Je comprends que vous soyez gêné. La thèse de l'innocence à tout prix a du plomb dans l'aile. Pas facile d'argumenter en ce sens sans faire appel à des invraisemblances (biture, évanouissement, endormissement de Ranucci, intervention de l'homme au POR) ou a des forfaitures policières (plan décalqué, PV trafiqués). Dans ces conditions, il vous est bien difficile de bâtir un scénario innocentiste.
Malgré mes nombreuses demandes, vous vous refusez à le faire, preuve, s'il en est, qu'un tel scénario est du domaine de l'utopie. Tournez le problème dans tous les sens, il restera toujours les aveux réitérés de Ranucci à des personnes qu'il est bien difficile d'accuser d'avoir exercé des pressions sur lui: la juge, les psys. -
- 19. GERMAIN Le 18/05/2015
DESMOND
"aujourd'hui dimanche 17 mai 2015 - 22h : 32 visiteurs sur le site "
GERMAIN:
OK, mais je remarque que ces 32 visiteurs sont bien silencieux, pour ne pas dire muets. C'est dommage pour vous qu'ils ne s'expriment point. Personnellement, j'aimerais bien connaître leur avis. En le faisant (thèse de l'innocence ou thèse de la culpabilité), ils donneraient un peu de poids à votre page. Encouragez-les à le faire.-
- desmondLe 18/05/2015
c'est bien germain de répondre, mais faudrait penser à changer de disque. sinon vous aurez droit au qualificatif qui vient de rentrer dans le dico : un bolos. résumé continuel et invariable de votre prose : " je veux le scénario avec l'homme au POR, mais vous buttez en touche car les extravagances des innocentistes nie le caractère profondément fourbe de Rannuci ... blablabla " avec votre dernier mail on aurait cru la chanson d'eddy mitchell " et s'il n'en reste qu'un je serai le dernier ". Normal, car il n'y aura plus que vous pour vous auto-convaincre.
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- 20. GERMAIN Le 14/05/2015
GERMAIN
Je note une fois encore que vous êtes très succinct dans les réponses que vous me faites. C'est votre droit, bien entendu, mais cela vous décrédibilise sérieusement. En fait, vous n'êtes pas vraiment convaincu de ce que vous écrivez. Vous vous rendez forcément compte que le scénario d'un Ranucci innocent ne tient pas la route.
J'attends toujours des explications sérieuses concernant le couteau, le pantalon et le plan, autrement que par des manipulations douteuses qu'auraient faites les enquêteurs.
Vous me parliez naguère d'une trentaine de personnes visitant journellement votre page. Je les trouve bien silencieuses ces personnes. En tous les cas, elles ne viennent guère vous aider dans votre thèse. Ne serait-il pas plus simple et objectif de faire le constat qu'ici, nous ne sommes que deux !.-
- desmondLe 17/05/2015
aujourd'hui dimanche 17 mai 2015 - 22h : 32 visiteurs sur le site
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