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la planque

 

La planque 01 min 1Y avait-il un 2e homme avec christian Ranucci dans la champignonnière ?

 

 

 Ceux qui croient en sa culpabilité raillent volontiers cette théorie.

 

 Ils se gausseraient moins s'ils savaient que cette hypothèse est imputable à leur propre camp.

 

 

 

La planque 02 min 1la subordination

 

Que s'est-il passé dans la champignonnière où christian Ranucci enlise sa voiture ?

Ce qui es sûr, c'est qu'il cherche par  ses propres moyens à la faire sortir.  Puis il se résout à chercher de l'aide.

 

C'est en 1978 qu'apparaitra la théorie du "2e homme".

Cette hypothèse part du fait que christian Ranucci s'assoupit dans son véhicule embourbé. L'obscurité du lieu, le contrecoup de l'accident et le manque de sommeil ont raison de sa vigilance.

S'inscrit alors dans cette situation une possibilité d'intervention extérieure. Alors qu'il dort, un autre individu, le véritable assassin en l’occurrence, s'aventurerait dans la champignonnière. Il y laisse son fameux pull-over rouge. C'est l'indice qui fait accuser un innocent à sa place.

 

en 1978 :

 La planque 03 min 1

 

 

La planque 04 min 1les 4 portes

 

La "théorie du 2e homme" a bien sûr de quoi laisser  septique.

Elle découle en fait du témoignage de la femme présente avec son mari sur le lieu du crime.

 

En 1974, dans une interview enregistrée, cette femme affirme avoir vu le meurtrier entraîner la fillette dans les fourrés. Elle précise que l'enfant avait été extrait par la portière arrière.

Il ne peut bien sûr pas s'agir de la Peugeot 304 de christian Ranucci qui est un coupé 3 portes.

Mais pour peu que l'on tienne ce témoignage pour vrai, il laisse le champ libre à l'hypothèse de 2 actions concomitantes.

La planque 05 min

Dans ce cas de figure, un autre véhicule s'arrête sur le bas côté.

C'est la voiture du ravisseur dont il en extrait l'enfant.

Les poursuivants  croient  alors identifier le véhicule qui venait de causer l'accident du carrefour de la Pomme.

 

Quel serait ce véhicule ?

il pourrait s'agir en l’occurrence de la fameuse Simca 1100. Ce modèle de voiture dispose bien de portes arrières. C'est précieusement le type de véhicule que le garagiste a distingué dans la cour de la résidence Saint-Agnès, lieu de l'enlèvement.

 

Les 2 voitures, la Peugeot 304 et la Simca 1100 passent l'une à côté de l'autre en sens inverse. Partis à la poursuite d'une voiture qu'ils ne savent pas nécessairement être une Peugeot, le couple croit la retrouver en apercevant la Simca 1100  garée sur le côté.

 

L'explication est tangible, et le témoignage de l'observatrice devient crédible. Mais l'hypothèse demande un détail essentiel pour être validée.

 

 

 

La planque 06 minun hasard extraordinaire

 

Pour que la situation précédemment décrite soit possible, Il faut bien sûr un incroyable concours de circonstance.

 

Christian Ranucci durant sa fuite, aurait croisé, ou peut-être dépassé la voiture du meurtrier. Ce dernier aurait choisit de s'arrêter dans le coin pour commettre son forfait.

 

Même heure, même endroit : la thèse, pour être validée, demande une vérification préalable. Elle passe par la consultation du rapport d'autopsie. 

 

 

 

La planque 07 min"l'oubli"

 

Pour faire coïncider les deux évènements, l'accident de christian Ranucci et le crime de l'homme à la Simca 1100, 2 conditions sont indispensables.

Il faut, comme on vient de l'évoquer précédemment,  qu'il y ait une unité de lieu, mais également une unité de temps.

Autrement dit, on doit avoir confirmation que la fillette a été tuée le lundi 3 juin 1974 autour de 12h45. C'est a priori acquis puisque le médecin légiste n'a signalé aucune incohérence de temps avec les évènements incriminés. Et au procès, il ne dira rien non plus à ce sujet. Un silence qui vaut pour un acquiescement.

 

 

 

La planque 08 minla découverte

 

 

C'est le réalisateur michel Drach qui fait exploser le mythe en 1979.

Pour les besoins d'adaptation en film du "pull-over rouge", il se procure le rapport d'autopsie. C'est là qu'il découvre "l'oubli" que personne au cours de l'instruction ne s'était donné la peine de relever.

 

Aussi aberrant que cela puisse paraître, il n'est fait mention d'aucune date et heure de décès. Et pourtant, il y a bien l'examen du "bol alimentaire". Ce préalable indispensable à toute datation a été réalisé de manière conforme.

 

Le résultat à attendre de cette analyse gastrique est tout simplement absent. Il n'y a pas la moindre note justificative pour expliquer cette lacune.

 

à partir de 1979 :

 La planque 09 min

 

 

 

La planque 10 minimprécision

 

On pourrait tergiverser sur l'omission de la date et de l'heure de décès.

Le hiatus est on peut le dire "en cascade".

Les intervenants judiciaires ayant eut ce document en main se succèdent. Aucun ne réclame  d'éclaircissements sur cette absence de renseignement.

 

L'explication la plus simple de cette absence dans le dossier serait que le résultat d'autopsie ne colle pas avec le jour et l’horaire correspondants à l'accident. Le crime se serait-il produit à un moment différent ?

 

L'affirmation serait terrible, car elle innocente implicitement christian Ranucci. Une révélation terrifiante pour l'enquête car il s'agirait du grain de sable dans l'implacable accusation.

 

Mais que pourrait faire seul conte tous le médecin légiste ?

 

 

 

La planque 11 minla rigueur scientifique

 

En 1974, personne n'ose mettre en doute la culpabilité de christian Ranucci.

Certains journaux ne se gênent pas pour jeter l'affaire à la vindicte populaire.

 

Notre médecin légiste, s'il a détecté que "quelque chose cloche", a de quoi se sentir seul. Qu'il ose annoncer une heure, voir un jour différent, et c'est toute sa crédibilité qui risque de s'écrouler.

 

Dans une affaire criminelle où l'on retrouve tardivement un cadavre, il est exceptionnel de connaître précisément la date et l'heure exactes de l'assassinat. Pour cela il faut des témoins.

Or il y a des dépositions qui incriminent christian Ranucci et donnent un horaire de manière catégorique.

 

Avec une telle opportunité, notre médecin légiste n'a plus qu'à inscrire en rapport d'autopsie : lundi 3 juin entre 12h30 et 13h. Personne ne posera de question. Il s'agira ni plus ni moins  d'une confirmation.

 

Il faut croire qu'un scrupule professionnel retient la main de l'expert. Mais pourquoi laisser un blanc ?

La réponse est à trouver dans le  procès.

 

 

 

La planque 12 minune psy post-mortem

 

 

En 1976, 1an et 1/2 plus tard, notre légiste rapporte le fruit de ses observations devant la cour du tribunal pénal d'Aix-en-Provence.

Mais il n'est pas seul. Ils sont deux experts médicaux à venir déposer.

 

Dans un 1er temps, c'est le confrère psychiatre qui intervient. Son analyse se borne à présenter les caractéristiques de l'accusé comme pouvant faire de lui l'auteur d'un crime. Pour les juges comme les jurés, ces propos ne sont pas essentiels pour se faire un avis.

 

Mais en 1980, soit 4 années plus tard, ce même expert réalise, peut-on dire, une "innovation médicale mondiale" : la 1ère autopsie psychiatrique. (sic !)

Christian Ranucci a été coupé en deux et enterré depuis 4 ans. Le psychiatre choisit alors ce moment pour estimer que le cadavre aurait mérité des circonstances atténuantes.

"J'aurais été juré, je n'aurais pas voté la mort" déclare-t-il.

 

Il n'a pourtant pas aidé à influencer les citoyens tirés au sort vers cette décision. On l'interroge sur son mutisme sélectif au procès. Il n'a guère contribué à atténuer les charges pesant sur l'accusé. Lui se justifie en ces termes :

"J'ai été étonné que l'on ne me pose pas plus de question."

 

Facile ! Dans ce cas, l'expert ne donne jamais de mauvaise réponse. Il n'omet pas non plus de fournir des résultats. C'est juste qu'on ne lui a pas posé la bonne question.

 

Conclusion : il faudrait être soi-même expert pour pouvoir interroger un expert !

 

Le blanc laissé par le légiste dans le rapport d'autopsie procède, on va le voir de la même logique.

 

 

La planque 13 minla parade

 

 

dialogue puéril à peine fictif :

question :   " pourquoi tu l'as pas dit avant ? "

réponse : " parce qu'on me l'a pas demandé."  (sic)

 

Habitué au traitement de ses examens cliniques par l'autorité judiciaire, le légiste se doute que le risque est bien faible que l'on repère son omission.

 

Son travail va rejoindre l'épais dossier d'instruction qui comprend les déclarations  des témoins, l'inventaire des scellés, les rapports des policiers, les compte-rendus d'entrevues, les rapports médicaux de 11 spécialistes, etc...

 

La planque 14 min

 

 

Pour découvrir l'oubli, il faudrait affronter le langage médical abscons du rapport d'autopsie, en extraire le relevé du "bol alimentaire", et déceler l'information manquante.

 

Autant chercher dans une meule de foin une aiguille ... qui ne s'y trouve pas !

 

 

 

La planque 15 minun grand moment de solitude

 

Notre légiste ne se sent pas une âme de Galilée lançant à la doxa :

"Et pourtant elle tourne (pas rond cette histoire) !"

 

Pour peu qu'il se soit rendu compte d'une incohérence entre le récit qu'il lui a été donné, et la date et heure qu'il évalue, il pourra préférer de sagement se taire.

 

De son côté, la juge d'instruction est en droit de penser que si quelque chose ne colle pas, on ne manquera pas de le lui signaler.

Mais une fois que le dossier est transmis de mains en mains, c'est aux suivants de s'en dépatouiller.

 

 

 

La planque 16 minla passation

 

Dans toute cette affaire, on a le sentiment qu'aux diverses étapes, chacun se refile le dossier de bureau en bureau en se dégageant de toute responsabilité.

 

On rassérène son esprit en se disant que de toute façon cela finira au pire par la grâce présidentielle.

Et il en va ainsi jusqu'à l'étape finale où le récapitulatif de ce dossier arrive sur le bureau de l’Élysée. L'état d'esprit "je m'en lave les mains" est censé s'arrêter à ce stade ultime. 

 

Il y a bien sûr une autre possibilité, que seuls les mauvais esprits s'autoriseront. Cette perspective avalise l'idée d'une rigueur professionnelle "remarquable" dans le suivi du dossier. Le rapport d'autopsie aurait été lu dans son intégralité durant l'instruction. Mais on passe discrètement sur ce "détail".

Une genre d'omerta en quelque sorte.

 

Rappelons seulement que l'instruction de l'affaire Ranucci a battu un record de vitesse quasi-homologué aux anales judiciaires.

Alors pourquoi aurait-on perdu son temps à chercher une information, en l’occurrence l'heure de décès, quand les témoins sont censés l'avoir déjà fournie ?

 

Et pourtant cette donnée essentielle mérite d'être confirmée par des éléments plus solides qu'une simple observation visuelle. La concordance entre la date et l'heure observée par témoignage, et celle constatée par autopsie conditionne l'objet de notre propos : la fameuse théorie du 2e homme.

 

 

 

La planque 17 minla genèse

 

L'hypothèse d'un autre intervenant dans la champignonnière n'a donc d'intérêt que si les 2 conditions ci-dessous sont réunies:

 

le témoignage de la femme qui a vu une voiture 4 portes est crédible      La planque 18bis min   la date et l'heure du décès sont bien le lundi 7 juin peu avant 13 heures

 

Pour ce qui est du 1er point, on peut toujours mettre en cause la fragilité du témoignage humain. Quand bien même celle qui l'a fourni sait mettre de la conviction pour ne pas dire de l'acharnement  dans l'enregistrement radiophonique qui en a été conservé :

 

" Un monsieur est descendu de voiture et a obligé un enfant ..., a obligé, ... à arraché un enfant de la porte arrière et il est parti dans la colline."

 

Cette affirmation invite a minima à la plus grande prudence. Car ce n'est pas le seul élément apporté par cette même observatrice qui prête à polémique.

 

Mais si la fragilité d'un témoignage relève des travers humains, la rigueur scientifique doit au contraire s'affirmer comme un socle de certitude. Aussi doit-on se tourner avec plus de confiance vers l'avis de cet homme assermenté qu'est le médecin légiste.

 

 

 

La planque 19 minune révélation tardive

 

Un expert doit en toute circonstance s'efforcer de répondre par oui, ou par non.

En cas d'impossibilité, il peut encore justifier que les connaissances disponibles sont insuffisantes pour être à même d'avancer une réponse scientifiquement inéluctable.

 

Cette réponse, le médecin légiste a fini par la donner. Bien plus tard, hélas, il fournit une explication au blanc dans son rapport : les conditions climatiques auraient empêché une datation fiable.

 

L'été 1974 est bien chaud en ce début de mois de juin. Le corps retrouvé commence un état de putréfaction. La datation de la mort devient alors incertaine.

Ceci dit, le médecin tient à préciser "que la mort pouvait parfaitement correspondre à la date et heure retenues au procès" ... (ou pas !).

 

Voilà en tout cas une information que l'on aurait bien aimé avoir en 1974 au cours de l'instruction. Ou même en 1976 à l'occasion du procès, plutôt que les effroyables  descriptions des blessures infligées à la victime.

 

Pas de date ni d'heure de décès déterminables, c'est pourtant une donnée que tout le monde peut comprendre, à commencer par les jurés.

Malheureusement cette précieuse information est révélée en 2006, soit exactement ... 30 ans après que christian Ranucci soit mort et enterré.

 

 

 

La planque 20 minconclusion

 

En 1980, le psychiatre de l'affaire Ranucci déclare :

"Dans mon rapport, il y avait largement de quoi lui trouver des circonstances atténuantes."

On déplore qu'il n'ait pas plus mis en valeur "la qualité de son travail".

 

En revanche, dans le rapport du médecin légiste, il y avait carrément de quoi innocenter christian Ranucci.

Il aura fallut 30 ans pour découvrir pourquoi "l'honnêteté" du médecin légiste avait laissé un blanc dans le rapport d'autopsie.

 

 

La planque 21 minSans la moindre assurance sur la date et heure du crime, la théorie  du "2e homme" est aujourd'hui définitivement caduque.

Les déclarations de la femme témoin sont à prendre avec des pincettes. Et les pincettes du légiste n'ont pas permis de prouver que le meurtre avait eu lieu au même moment que l'accident.

 

Il n'y a plus besoin de faire appel à des concours de circonstance exceptionnels.

 

aujourd'hui :

 

La planque 22 min

 

 

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Commentaires

  • GERMAIN
    • 1. GERMAIN Le 08/04/2015
    GERMAIN:
    1) Je corrige une phrase qui prête à confusion.
    Il fallait lire:
    "Pourquoi dit-il qu'il a dessiné le plan, si ce sont les policiers qui l'ont fait ?"
    2) "Pourquoi ne donne-t-il jamais d'indications qui permettrait"......
    Il fallait lire: "qui permettraient" !
  • GERMAIN
    • 2. GERMAIN Le 08/04/2015
    DESMOND:
    "vous avez déjà vu un avocat plaider dans une arène ?"

    GERMAIN:
    OUI: Me Badinter au procès de Patrick HENRY. Ou Me Dupont-Moretti , l'avocat des coupables avérés qui, grâce à ses plaidoiries, deviennent innocents. Pour ne citer qu'eux.
    Ces deux-là ont une classe réelle, pas comme Me LOMBARD qui ne visait que la notoriété et ne connaissait même pas son "client" Ranucci.
    A se demander même s'il l'a rencontré plus d'une fois !


    DESMOND:
    "il y a certains de vos arguments qui ne valent pas le peine d'une réponse"

    GERMAIN:
    Je ne vous le fais pas dire, mais précisez lesquels !
    Sauf que ce sont mes AUTRES arguments, ceux pour lesquels vous ne dites rien, qui se trouvent orphelins de vos réponses. Comme par hasard, vous n'expliquez toujours pas comment cet homme providentiel est intervenu dans la 304 et dans la galerie. Vous n'expliquez toujours pas pourquoi Ranucci s'est débarrassé de son couteau. Comment il a pu indiquer le lieu où il l'avait jeté, si ce n'est pas lui qui l'a fait.
    Ce sont ces réponses-là que j'aimerais trouver sous votre plume. Mais vous les évitez soigneusement. On devine pourquoi.


    DESMOND:
    "tant (vos arguments) sont empreints d'une naïveté déconcertante.
    "Il avait qu'à tout dire à la juge !""


    GERMAIN
    Stop ! Vous interprétez encore ce que j'écris ! Je n'ai jamais dit cela.
    Aussi je reprécise ce que vous ne semblez pas comprendre, prouvant ainsi que le naïf, c'est bien vous.
    Dans le bureau du juge, il suffisait à Ranucci de dire:
    "J'étais fatigué. Les policiers m'ont mis la pression et j'ai avoué tout ce qu'ils voulaient que je dise."
    Il aurait pu dire la même chose aux psys. Mais il ne l'a jamais fait. Il a réitéré ses aveux, en donnant, à chaque fois, des précisions nouvelles.
    Pourquoi ne parle-t-il jamais de ce qu'il a fait le lundi matin, entre 9h00 et 12h30 ? Pourquoi ne dit-il pas qu'il est allé trouver son père à Allauch ? Pourquoi ne donne-t-il jamais d'indications qui permettrait de trouver au moins le nom d'un bar du quartier de l'Opéra dans lequel il se serait enivré ? Pourquoi ne parle-t-il jamais de ce qu'il a mangé durant ces deux jours et où ?Pourquoi ne dit-il pas qu'il a dessiné le plan, si ce sont les policiers qui l'ont fait ? Pourquoi reconnaît-il qu'il portait le pantalon souillé si ce n'est pas vrai ? etc, etc, etc.
    Ce ne sont pas des questions naïves, que je sache !
    NB: évitez l'argument de l'ivresse, de l'évanouissement et de l'amnésie !


    DESMOND
    "Mais les flics présents à l'entrevue d'instruction
    ont expliqué qu'elle ne lui a pas laissé en placer une."

    GERMAIN
    Vous extrapolez, une fois encore ! C'est FAUX ! C'est Ranucci qui dit cela, pas les policiers qui n'ont pas pour habitude de contredire un juge. D'autant plus que, dans le bureau du juge, les policiers doivent rester silencieux, leur rôle se bornant à être présents afin que le mis en cause n'agresse ni la juge, ni sa greffière.


    DESMOND
    " j'ignore si j'aurais fait un bon avocat,
    mais vous, même flic vous auriez pas pu. "


    GERMAIN
    Mais si, vous le savez très bien que vous auriez été nul dans la défense de Ranucci. Il suffit de lire vos écrits pour en être convaincu.
    Quant à moi, jamais je ne me targuerai d'être policier, bon ou mauvais. Ce métier n'est pas ma tasse de thé. En revanche, j'éprouve une certaine jouissance à démonter les arguments invraisemblables des innocentistes et à dénoncer leurs élucubrations. Celles d'Antoine me faisaient rire, les leurs me désolent.
    Maintenant, essayez une fois, au moins une, de répondre à mes posts.
    Evitez de toujours botter en touche !
  • GERMAIN
    • 3. GERMAIN Le 07/04/2015
    GERMAIN:
    Un peu légère, votre réponse. Elle manque curieusement de substantifique moelle. Je note donc, une fois encore, mais sans surprise aucune, que vous répondez à côté de la plaque. Vous préférez détourner le sujet plutôt que de contrer mes arguments. Pas sérieux, tout cela. Vous vous décrédibilisez chaque fois encore un peu plus. Par chance pour lui, vous n'étiez pas l'avocat de Ranucci. Déjà qu'avec Lombard, il n'était pas gâté. Avec vous, c'eut été pire encore. Non seulement il aurait été condamné pour le meurtre de Marie-Dolorès, mais on lui aurait attribué tous les méfaits de l' homme au POR. Il est vrai que, dans cette corrida où Ranucci avait le plus mauvais rôle (celui du toro), il n'avait heureusement qu'une tête à trancher. Le public n'a réclamé ni la queue, ni les oreilles !
    • desmond
      • desmondLe 07/04/2015
      pour une fois vous voyez juste Germain. vous me parlez de corrida et de mise à mort sous les cris de la foule. c'est bien ce qu'a été ce procès. vous avez déjà vu un avocat plaider dans une arène ? il y a certains de vos arguments qui ne valent pas le peine d'une réponse tant ils sont empreints d'une naïveté déconcertante. "Il avait qu'à tout dire à la juge !" Mais les flics présents à l'entrevue d'instruction ont expliqué qu'elle ne lui a pas laissé en placer une. j'ignore si j'aurais fait un bon avocat, mais vous, même flic vous auriez pas pu.
  • GERMAIN
    • 4. GERMAIN Le 30/03/2015
    Desmond:
    "votre analyse n'a rien à envier à celle d'un conspirationniste :
    l'indice a valeur de preuve car l'absence d'explication vient le confirmer."

    GERMAIN:
    ???????????????????
    En quelle langue écrivez-vous ?
    Je n'ai rien compris à votre phrase !
    • desmond
      • desmondLe 06/04/2015
      comme disait Montaigne à propos de la réflexion : " le chien doit casser l'os pour trouver la moelle" comme vous êtes un pitbull, vous devriez y arriver
  • GERMAIN
    • 5. GERMAIN Le 30/03/2015
    GERMAIN
    Je note que, une fois de plus, vous me répondez à côté de la plaque.
    N'ayant aucun argument à m'opposer, vous détournez le sujet et avez le culot de me faire dire ce que je n'écris pas. N'avez-vous donc aucune honte à extrapoler de la sorte ?
    .
    Desmond: "A vous lire, ce n'est pas aux enquêteurs de prouver la culpabilité de Christian Ranucci, c'est à lui de démontrer son innocence"
    GERMAIN
    Evidemment que c'est à la Justice de prouver la culpabilité. Mais lorsque Ranucci est en garde à vue, c'est à lui de fournir les détails qui montrent qu'il n'a pas pu commettre le crime. C'est à Ranucci d'expliquer aux enquêteurs et à la juge (loin de la pression policière) ce qu'il a fait le lundi matin, entre 9h00 et 12h30.Problème (pour lui): il n'en dit rien C'est à Ranucci d'expliquer aux enquêteurs et à la juge, s'il n'a rien à se reprocher, pourquoi il s'est débarrassé du couteau. Problème (il n'en dit rien). Summum de l'affaire: Ranucci réitère ses aveux alors que rien ni personne ne le menace.
    Le rôle des enquêteurs est de confronter les dires du mis en cause avec les résultats de leurs recherches. Je ne sais pas pour vous, mais si les policiers m'accusent d'avoir été tel jour, à telle heure, à tel endroit, et que je n'y étais pas, je vais rechercher dans ma mémoire tout ce qui prouve que je n'y étais pas. Je ne vais surtout pas me réfugier dans un évanouissement ou une amnésie bien improbables.
    Le "trou noir", je ne sais si vous l'avez remarqué, mais c'est exactement la première raison qu'avance un coupable, pour éviter d'avoir à raconter le moment où il commet le meurtre.

    Desmond:
    "Et pour ça il faudrait qu'il détaille heure par heure le programme de sa journée 3 jours avant !"
    GERMAIN:
    Vous bottez encore en touche puisque je vous ai dit qu'il suffisait à Ranucci d'expliquer ce qu'il avait fait le lundi matin, entre 9h00 et 12h30 Ce qu'il a fait avant, et même après, on s'en moque !Comme par hasard, vous remarquerez que Ranucci est très prolixe sur l'avant et sur l'après, mais qu'il reste étonnamment silencieux sur cette fourchette de 3h30 ! Fourchette au cours de laquelle il y a eu un enlèvement puis un meurtre. Je fais fi, vous le noterez des aveux puisque, selon les innocentistes, ils auraient été extorqués. Je me réfère uniquement au récapitulatif auquel je ne donne d'ailleurs aucune crédibilité.
    Comme Ranucci n'est plus là pour nous convaincre qu'il n'a rien fait, je me retourne vers vous et vous demande quelles explications plausibles vous pourriez fournir pour venir en aide à votre protégé. Ce que j'appelle pompeusement un scénario. D'autres, avant vous s'y sont essayés. En vain !
    Le président du comité de révision (Yann Le Meur) ose écrire dans son livre que Ranucci, fuyant les Aubert avec son sac de sport, est venu s'évanouir pratiquement aux pieds de l'homme au POR qui venait de commettre son crime. Le meurtrier aurait alors mis Ranucci dans le coffre de la 304 puis aurait conduit la voiture dans la galerie. De tous les scénarios, c'est bien le plus ridicule ! Mais que ne ferait-on pas pour dédouaner Ranucci ?
    Maintenant, après une telle sottise, ce serait bien de proposer votre "solution". Chiche ! ............. que vous ne le ferez pas, car, au fond de vous-même, vous sentez bien que c'est parfaitement impossible, que c'est une utopie ! J'ai hâte de voir de quelle façon vous allez encore détourner en corner.
  • GERMAIN
    • 6. GERMAIN Le 29/03/2015
    GERMAIN:
    Vous écrivez que je suis un marrant, mais en fait, c'est bien vous qui me faites (sou)rire lorsque vous dites que je ne vais pas à l'essentiel qui serait, d'après vous, le fait que Ranucci a besoin de sa voiture pour aller travailler. Si je suis votre raisonnement, Ranucci aurait fui et se serait caché parce que sa voiture était cabossée et qu'elle lui manquerait pour se rendre à son travail ? Quelle plaisanterie ! Vous faites l'autruche et vous oubliez que c'est Ranucci lui-même qui justifie sa fuite à cause de l'assurance, du malus et des reproches que sa mère va lui faire. Le culpabiliste que je suis donne une autre explication à cette fuite: c'est la présence de la fillette dans la voiture. Arrêtez de botter en touche et de donner des explications invraisemblables car vous perdez toute crédibilité en me répondant de telles sottises. Vous innocenterez Ranucci à partir du moment où vous répondrez à ces questions simples:
    -Ranucci dit qu'il a passé la nuit à boire et qu'il ne se souvient de rien, mais dans son récapitulatif, il nous prouve qu'il a une excellente mémoire. Ainsi, il se rappelle exactement ce qu'il a bu, le lundi matin, à 9h00.
    -Qu'a fait Ranucci, le lundi matin entre 9h00 et 12h30 ? Comme par hasard, alors qu'il est très prolixe dans son récap' concernant son passage à Salernes, il devient subitement silencieux sur le lundi matin.
    -Qu'a fait Ranucci pendant les 4 heures passées à la champi ? C'est long à occuper 4 heures ! Je vous dispense bien évidemment de me resservir l'évanouissement-endormissement et l'homme au POR.
    -Pourquoi Ranucci, s'il est innocent, se débarrasse-t-il de son couteau ?
    -Comment ce couteau a-t-il pu être retrouvé par les gendarmes, si ce n'est Ranucci qui donne les infos nécessaires ?
    Voyez-vous, Desmond, vous n'êtes pas encore tiré d'affaire et votre quête d'innocence a bien du plomb dans l'aile ! Vous allez encore passer de nombreux hivers devant l'âtre a essayer de donner une réponse plausible aux questions simples ci-dessus. Mais je suis opiniâtre, je reviendrai vers vous chaque fois que je vous sentirai l'envie de détourner en corner. Tell un pitbull, je ne lâche jamais ma "proie".
    N'oubliez pas de me remercier, car ma présence ici, donne un semblant d'existence à votre page qui me paraît bien déserte
    • desmond
      • desmondLe 29/03/2015
      bonjour germain, votre analyse n'a rien à envier à celle d'un conspirationniste : l'indice a valeur de preuve car l'absence d'explication vient le confirmer. A vous lire, ce n'est pas aux enquêteurs de prouver la culpabilité de christian Ranucci, c'est à lui de démontrer son innocence. Et pour ça il faudrait qu'il détaille heure par heure le programme de sa journée 3 jours avant ! un exercice déjà difficile à faire au calme, impossible en garde à vue à Marseille dans les années 70. En revanche, j'aime bien votre comparaison avec un pitbull. L'animal est fort en gueule mais pas réputé pour son intelligence. ce n'est quand même pas ça que vous avez voulu dire ?
  • GERMAIN
    • 7. GERMAIN Le 29/03/2015
    GERMAIN:
    Vous écrivez que je suis un marrant, mais en fait, c'est bien vous qui me faites (sou)rire lorsque vous dites que je ne vais pas à l'essentiel qui serait, d'après vous, le fait que Ranucci a besoin de sa voiture pour aller travailler. Si je suis votre raisonnement, Ranucci aurait fui et se serait caché parce que sa voiture était cabossée et qu'elle lui manquerait pour se rendre à son travail ? Quelle plaisanterie ! Vous faites l'autruche et vous oubliez que c'est Ranucci lui-même qui justifie sa fuite à cause de l'assurance, du malus et des reproches que sa mère va lui faire. Le culpabiliste que je suis donne une autre explication à cette fuite: c'est la présence de la fillette dans la voiture. Arrêtez de botter en touche et de donner des explications invraisemblables car vous perdez toute crédibilité en me répondant de telles sottises. Vous innocenterez Ranucci à partir du moment où vous répondrez à ces questions simples:
    -Ranucci dit qu'il a passé la nuit à boire et qu'il ne se souvient de rien, mais dans son récapitulatif, il nous prouve qu'il a une excellente mémoire. Ainsi, il se rappelle exactement ce qu'il a bu, le lundi matin, à 9h00.
    -Qu'a fait Ranucci, le lundi matin entre 9h00 et 12h30 ? Comme par hasard, alors qu'il est très prolixe dans son récap' concernant son passage à Salernes, il devient subitement silencieux sur le lundi matin.
    -Qu'a fait Ranucci pendant les 4 heures passées à la champi ? C'est long à occuper 4 heures ! Je vous dispense bien évidemment de me resservir l'évanouissement-endormissement et l'homme au POR.
    -Pourquoi Ranucci, s'il est innocent, se débarrasse-t-il de son couteau ?
    -Comment ce couteau a-t-il pu être retrouvé par les gendarmes, si ce n'est Ranucci qui donne les infos nécessaires ?
    Voyez-vous, Desmond, vous n'êtes pas encore tiré d'affaire et votre quête d'innocence a bien du plomb dans l'aile ! Vous allez encore passer de nombreux hivers devant l'âtre a essayer de donner une réponse plausible aux questions simples ci-dessus. Mais je suis opiniâtre, je reviendrai vers vous chaque fois que je vous sentirai l'envie de détourner en corner. Tell un pitbull, je ne lâche jamais ma "proie".
    N'oubliez pas de me remercier, car ma présence ici, donne un semblant d'existence à votre page qui me paraît bien déserte
  • GERMAIN
    • 8. GERMAIN Le 28/03/2015
    DESMOND:"Il a eut juste un accident voiture à un carrefour.
    il s'en planqué car il était en tort."


    b]GERMAIN:
    Nous ne sommes pas en 2015 où les délits de fuite sont monnaie courante. Si Ranucci s'enfuit, ce n'est pas tant à cause de l'assurance, du malus et des reproches que va lui faire sa maman, mais peut-être parce que dans sa voiture, il y a une passagère qui n'aurait pas dû s'y trouver. S'il va s'embourber pendant des heures au fond d'une galerie puante, c'est peut-être qu'il a quelque chose de plus grave à cacher. S'il se débarrasse de son couteau, c'est peut-être qu'il a fait avec cet "outil" autre chose que couper des branchages pour mettre sous ses roues. S'il dit s'être évanoui (ou endormi), ce n'est pas tant à cause de la fatigue et d'une beuverie jamais prouvée mais peut-être parce que cela lui permet de faire intervenir l'homme au POR.[/b]
    NB: ne prenez-pas les "peut-être" que j'écris dans leur sens propre. Vous savez bien, depuis que vous me lisez que je n'ai pas de doutes quant à la culpabilité de Ranucci.
    • desmond
      • desmondLe 28/03/2015
      vous êtes marrant germain, à propos de l'accident, vous me parlez de l'assurance, du malus et "des reproches de sa manman" (sic !) vous oubliez l’essentiel : sans voiture pas de travail car il est représentant de commerce. c'est ça qui vous manque pour reconnaître l'innocence de christian Ranucci : aller à l'essentiel.
  • GERMAIN
    • 9. GERMAIN Le 27/03/2015
    DESMOND: "Sa maman gardait des enfants
    ils n'ont jamais eu de problème avec christian.
    ça vous suffit pas ?"


    GERMAIN: Même réponse que précédemment. Il faut bien une première fois ! Sauf que Marie-Dolorès n'était peut-être pas la première (affaires Pappalardo et Spinek). Les enfants gardés par sa mère n'ont-ils pas déclenché des pulsions pédophiles chez Ranucci, sans qu'il aille jusqu'au bout. L'aurait-il fait avec Marie-Dolorès ? Nous ne le saurons jamais !
  • GERMAIN
    • 10. GERMAIN Le 27/03/2015
    DESMOND: "Sa maman gardait des enfants
    ils n'ont jamais eu de problème avec christian.
    ça vous suffit pas ?"


    GERMAIN: Même réponse que précédemment. Il faut bien une première fois ! Sauf que Marie-Dolorès n'était peut-être pas la première (affaires Pappalardo et Spinek). Les enfants gardés par sa mère n'ont-ils pas déclenché des pulsions pédophiles chez Ranucci, sans qu'il aille jusqu'au bout. L'aurait-il fait avec Marie-Dolorès ? Nous ne le saurons jamais !
  • GERMAIN
    • 11. GERMAIN Le 27/03/2015
    DESMOND:"laissons aux esprits tortueux d'inventer des scénarios
    sur des braves gars qui ont le casier judiciaire
    comme les neiges du Kilimandjaro. "


    GERMAIN: allons, un peu de sérieux, Desmond. N'inversez pas les rôles. Le scénario culpabiliste n'a rien de tortueux. Il est limpide comme l'eau de roche. En revanche, les scenarii innocentistes, vous le savez parfaitement, sont capillo-tractés. Ils sont invraisemblables à partir du moment où ils font appel à un paquet qui va se promener dans la colline, à un Ranucci qui est obligé de s'évanouir, à un homme qui bascule Ranucci évanoui par dessus son siège puis qui conduit la 304 dans la champi.
    Quant à votre argument du casier judiciaire vierge, il est passablement léger. Il faut bien une première fois. Et là, on s'aperçoit que Ranucci n'a pas fait dans la dentelle. Il est passé directement du statut de "jeune homme bien sous tous rapports qui n'aurait pas fait de mal à une mouche" à celui de meurtrier d'enfant. C'est vrai qu'il a brûlé les étapes !
  • GERMAIN
    • 12. GERMAIN Le 27/03/2015
    Desmond: "Pour écrire une scénario, il faudrait que christian Ranucci
    ait qque chose à voir avec le crime."


    GERMAIN: Gagné. Desmond a botté en touche ! Sacré Desmond. Je n'ai vraiment aucun mérite à gagner mon pari avec lui. Je le connais si bien depuis que je le pousse dans ses retranchements !
    Justement, Desmond, c'est bien le scénario de Ranucci innocent, de Ranucci qui n'a rien à voir, selon vous, avec le crime que j'aimerais lire sous votre plume. Comme par hasard, c'est bien ce scénario d'innocence que vous êtes incapable d'écrire. Un scénario qui commence à partir de l'accident de la Pomme et qui se termine à 18h00, lorsque Ranucci quitte les Rahou. Un scénario dans lequel il vous faudra placer le couteau de Ranucci. Un scénario dans lequel il vous faudra expliquer le temps passé dans la champignonnière. Sans oublier d'indiquer comment on peut, selon Ranucci, se "réveiller" vers 9h00 le lundi matin, faire on ne sait quoi entre 9h00 et 12h30 (puisqu'il n'en dit rien) aller se cacher dans une champi et tomber subitement dans un évanouissement ou endormissement profond. C'est cela qu'il vous faut expliquer si Ranucci n'a rien à se reprocher. Mais je devine déjà vos difficultés. Je sens qu'une saoûlerie providentielle et qu'un homme non moins providentiel ne vont pas tarder à venir à votre secours !
  • GERMAIN
    • 13. GERMAIN Le 24/03/2015
    Sacré DESMOND !
    Comme d'habitude, vous ne répondez pas à mon post ! Mais à autre chose que je n'écris pas ! Je vous parle des innocentistes et vous me répondez témoins (les Aubert). Je vous dis que ce sont les innocentistes qui ont "inventé" le deuxième homme car ils en avaient besoin pour leur thèse. je vous cite Perrault, Drach, Le Meur, Gihel qui expliquent la non-culpabilité de Ranucci en la reportant sur l'homme au POR et vous n'avez pas de honte à écrire que la théorie du 2ème homme était, je vous cite, "un moyen de rendre la déposition des Aubert crédible" ! Mais où allez-vous chercher une telle sottise ? Rien ne semble vous arrêter pour essayer d'innocenter un coupable ! Vous aurez du mal à expliquer que faire appel à un deuxième homme crédibilise les témoignages Aubert. Malheureux témoins que les innocentistes n'arrêtent pas de mettre plus bas que terre.Je vous explique que la théorie du 2ème homme ne tient plus la route aujourd'hui et vous me répondez instruction et procès. Ai-je écrit une fois seulement que ces deux points avaient été un exemple de justice bien rendue ? Je vous ai toujours dit que Ranucci méritait les circonstances atténuantes, qu'il n'aurait pas dû être guillotiné. Je vous ai toujours dit qu'il s'était lui-même condamné par ses aveux plusieurs fois réitérés, par son attitude suicidaire lors des assises et que Me Lombard n'avait pas été à la hauteur. Mais tout cela n'en fait pas un innocent pour autant. Pour en revenir à ce "fameux" deuxième homme, il est tellement improbable que ceux qui font appel à lui ont bien du mal à le scénariser. En tous les cas, je peux vous assurer que le basculement d'un Ranucci évanoui par-dessus le siège et la conduite de la 304 dans la galerie par cet homme ne font plus recette chez les innocentistes qui ont un peu réfléchi, ce qui n'est toujours pas le cas de Gihel et de Le Meur qui persistent dans leurs invraisemblances. Pour ce qui vous concerne, je suis toujours en attente de votre scénario car vous vous gardez bien de l'écrire noir sur blanc. Je vous ai mis face à ce défi aussi, ce serait bien que vous fassiez un effort pour le relever. A moins que vous préfériez vous décrédibiliser en ne le faisant pas. En attendant, je prends le pari que vous allez botter une nouvelle fois en touche dans la réponse que vous me ferez !
    • desmond
      • desmondLe 26/03/2015
      Vous y tenez à votre scénario germain ! y'a pas commissaire Moulin ce soir sur une des chaîne de la TNT ? Pour écrire une scénario, il faudrait que christian Ranucci ait qque chose à voir avec le crime. Il a eut juste un accident voiture à un carrefour. il s'en planqué car il était en tort. un brave type l'a aidé à sortir de la champignonnière. Il est rentré chez sa maman - point barre. Sa maman gardait des enfants ils n'ont jamais eu de problème avec christian. ça vous suffit pas ? je sais, c'est nul comme histoire. banal comme la vie de tout le monde. laissons aux esprits tortueux d'inventer des scénarios sur des braves gars qui ont le casier judiciaire comme les neiges du Kilimandjaro.
  • GERMAIN
    • 14. GERMAIN Le 19/03/2015
    C'est avec ce nouveau sujet qu'on voit la fourberie de certains innocentistes. Depuis 1978, avec G.Perrault, puis avec Drach et maintenant avec Le Meur, on nous ressasse l'intervention de cet homme providentiel dans la 304 de Ranucci et à la champignonnière. Mais voilà, grâce à certains culpabilistes dont j'ai l'honneur de faire partie, on se rend compte des invraisemblances que comporte la présence de cet homme dans les mêmes lieux et en même temps que Ranucci. Ce deuxième homme, objet de cette page, il faut s'en débarrasser. D'où la conclusion éhontée de Desmond: le deuxième homme n'est pas utile pour démontrer l'innocence de Ranussi. Ben voyons ! Allez donc, de ce pas, expliquer cela à Gihel (vous devez le connaître), à Le Meur, ainsi qu'aux autres innocentistes. Si vous niez la présence de ce deuxième homme, vous mettez à bas toute leur construction d'innocence qui était suffisamment bancale et n'avait pas besoin de votre nouvelle explication. Pour info, ce ne sont pas les culpabilistes qui ont "inventé" le deuxième homme mais bien les innocentistes. Je comprends que, maintenant, il vous gêne, ce deuxième homme car vous avez du mal à lui donner une existence raisonnable et plausible. C'est pourquoi, aujourd'hui, d'un coup de baguette magique, vous le faites disparaître. Je reviendra plus tard sur votre croquis avec les parcours notés en pointillés.
    • desmond
      • desmondLe 22/03/2015
      sacré germain ! entre une témoin qui voit 5 portes à une voiture qui n'en a que 3 et un légiste qui met 30 ans à pondre sa conclusion, vous avez fait votre choix : ce sont les innocentistes qui débloquent ! ben voyons ... tous les investigateurs que vous me citez ont cru, ou sont partis du principe que les 2 personnes amenées à déposer à la barre étaient de bonne foi. la théorie du 2e homme était un moyen de rendre leur dépositions crédibles. et je vais vous faire une confidence : si j'ai moi-même pu connaître des égarements dans mes analyses, c'était à cause de témoignages bancals auquel je n'aurais jamais dû accorder crédit. Mais pour vous Germain, tout roule : l'ensemble du procès est de votre point de vue un modèle de traitement judiciaire ! pourtant l'instruction était catastrophique d'après le juge qui a bouclé le dossier. et on ne fait pas un meuble neuf avec du bois pourri.

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