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l'angle de vue

pouvait-on voir quelqu'un dans la Peugeot 304 ?

 

L angle de vue 01 minsi christian Ranucci avait un passager dans sa voiture, alors pas de doute : il est coupable

 

les dépositions convergent

dans ce sens

 

à un détail près ...

 

 

 

L angle de vue 02 minles dépositions

 

 

 

 

L angle de vue 03 min

Christian Ranucci était-il seul

dans sa voiture le lundi 3 juin 1974 ?

 

Les aveux que lui font signer les policiers nous affirment le contraire : il y avait un fillette avec lui. Les dépositions des témoins signalent également un enfant.

La présence d'un enfant dans la voiture, c'est une clef de voute de l'enquête. Sinon l'accusation s'écroulerait d'elle-même.

Mais il y a un point sur lequel les dépositions divergent : la position de l'enfant dans la voiture.

L angle de vue 04 min

compte-rendu d'interrogatoire :

 

l'enfant se tient aux côtés du conducteur

L angle de vue 05 min

témoignages à

    l'instruction :

 

il y a "une forme" sur la banquette arrière de la Peugeot 304

 

A la lecture des déclarations enregistrées au commissariat de Marseille, christian Ranucci relate qu'il aurait embarqué l'enfant à l'arrière de son véhicule. Mais seulement au départ de la cité Saint-Agnès. Le temps d'une halte pour griller une cigarette, il aurait cédé aux caprices de la fillette qui veut monter à l'avant.

 

Ce détail sur la position de l'enfant dans le véhicule fragilise les témoignages d'accusation.

Que s'est-il alors passé ?

Il manque un lien pour que les dépositions coïncident.

il faudra attendre 30 ans pour l'obtenir ...

 

 

 

L angle de vue 06 minl’explication

 

"L'enfant était-il devant ou derrière ?" 

Ecoutons plutôt ce qu'en dit le conducteur de la R16 blanche impliquée dans l'accident.

L angle de vue 06bis min

Voici les propos tenus en 2006 :

« L’enfant était sur le siège passager.

Il se tenait raide à côté du conducteur

et regardait fixement la route. »

Si l'on s'en tient seulement à cette partie de l'interview, et seulement cette partie, on considère que les témoins, y compris lui, ce sont trompés dans le bureau de la juge d'instruction. Ils ont tous les 3 affirmé en 1974 que l'enfant était à l'arrière de la voiture.

Mais il y a autre chose qui chiffonne ...

 

 

 

Le couteau 04INCOHÉRENCE n°1

 

On s’étonne que l'observation relatée en 2006, 32 après les faits, soient aussi précise.

Surtout  concernant la position sur le siège et le regard de l'enfant.

La fillette a 8 ans. La tête d'un enfant de cet âge doit à peine dépasser la hauteur du tableau de bord.

De plus, christian Ranucci s’interpose dans le champ de vision de notre conducteur. Observer les détails qu'il donne relève carrément de l'exploit ("l'enfant se tenait raide à côté du conducteur et regardait fixement la route")

A l'inverse, christian Ranucci était lui visible en 1er plan. Et pourtant, notre conducteur est peu loquace à son sujet.

 

 

 

L angle de vue 09 minl'angle de vue 

 

 

Voici la position des 2 véhicules avant l'impact :

 

L angle de vue 10 min

C'est à ce moment où le conducteur de la R16 est d'une proximité suffisante pour avoir une vue distincte sur les occupants de la Peugeot.

 

 

 

L angle de vue 07 minINCOHÉRENCE n°2

 

Le conducteur de la R16 a cogné sur l'arrière de la voiture de christian Ranucci.

Au moment où il peut distinguer le ou les occupants de la Peugeot d'assez près, il ne peut guère voir le siège passager que de 3/4 dos. 

On se demande comment il peut donner précisément la position de l'enfant sur le siège par rapport au tableau de bord. Et on s'étonne encore plus qu'il puisse voir l'expression de son visage.

 

 

 

L angle de vue 12 minsalto

 

Reprenons, cette fois-ci dans son intégralité, les propos de 2006 du conducteur de la R16 :

« L’enfant était sur le siège passager.

Il se tenait raide à côté du conducteur

et regardait fixement la route.

Avec le choc de l’accident,

 je l’ai vu basculer en arrière ».

 

 

Est-ce bien l’explication qu'on attendait ?

L angle de vue 13 min

ça pourrait "coller" :

- avant l’accident : l’enfant est devant

- après l’accident : il est projeté sur la banquette arrière

 

Sauf qu'un fois de plus, il y a encore quelque chose qui chiffonne ...

 

 

 

L angle de vue 07 minINCOHERENCE n°3

 

On se demande par quel miracle ce déplacement a pu se faire.

Certes, un enfant, c'est léger.

Mais on n'a jamais vu un choc latéral catapulter qui que ce soit vers l'arrière !

 

 

 

L angle de vue 15 minles 2 cas possibles

 

Il y a 2 situations où le conducteur de la R16 peut être parfaitement crédible :

 

 

 1  

L angle de vue 16 min

 L angle de vue 16bis fleche sur fond vert circulaire min

il voit distinctement

l'enfant sur la

banquette arrière

 2  L angle de vue 17 min L angle de vue 16bis fleche sur fond vert circulaire min

 

il entrevoit

un jeune passager

sur le siège

avant

 

 

 

L angle de vue 18 mininversions

 

 Les 2 observations que nous venons de voir précédemment pourraient être parfaitement crédibles.

Mais le conducteur a malheureusement pour lui choisi les 2 "options" farfelues :

 

10 juin 1974

 déposition

auprès

de la juge

d'instruction

(Marseille)

L angle de vue 19 min

L angle de vue 19bis fleche rouge descendante minune "forme" est

distinguée sur

la banquette arrière

1999

 interview

éditée

(Méjane)

L angle de vue 20 min 

 L angle de vue 19bis fleche rouge descendante min

 

l’enfant est

assis devant

 

 

 

 

L angle de vue 07 minINCOHÉRENCE n°4

 

Le conducteur de la R16 avait 2 versions qui permettaient de le croire.

Il a malheureusement choisi les 2 « options » les plus improbables.

Il nous livre donc un scénario impossible.

 

 

 

L angle de vue 22 minle grand écart

 

Comment comprendre que le conducteur de la R16 cherche à recoller les morceaux, 30 ans après ?

Le résultat de sa "pirouette" a le paradoxe de rendre compte d'une situation encore moins crédible.

Notre homme a voulu contenter tout le monde. A la fois le couple de toulonnais qui l'a aidé, et les policiers qui ont mené l'interrogatoire. Aux 1ers il dit que l'enfant était derrière, vu que c'est ce que le couple prétend. Aux enquêteurs il  confirme que l'enfant était devant. Mais seulement au début.

Avec cette histoire de salto arrière, "badaboum!", l'enfant est catapulté de devant en arrière, et avec ça tout le monde est content !

Tout le monde, sauf l'esprit critique qui prend le temps de réfléchir...


Notre homme a voulu créer ce "chaînon manquant", sensé rétablir la cohérence entre ses déclarations à la juge d'instruction et les aveux de christian Ranucci. D’où cette histoire rocambolesque du basculement du passager de l’avant vers l’arrière.

"il était où cet enfant : devant ou derrière?

- d'abord devant, ensuite derrière"

Histoire d'autant moins crédible si l'on se rappelle que quelques heures à peine après l'accident, il racontait aux gendarmes que le conducteur lui semblait seul !

 

Le conducteur a voulu contenter tout le monde, y compris lui-même. Car certains mécanismes intellectuels rentrent en jeux quand il s'agit d'alléger sa conscience. Vouloir à toute force se persuader qu'il y avait bien un enfant dans la Peugeot 304 permet de s'accrocher à l'idée que l'on n'a pas guillotiné un innocent. 

 

 

 

L angle de vue 23 minconclusion

 

Le conducteur de la R16 nous décrit une scène impossible pour son champ de vision.

Il tente la figure du "grand écart", à cheval sur 2 dépositions, pour faire croire qu’il y avait un passager dans la voiture de christian Ranucci.

Mais sa démonstration ne tient pas debout et le grand écart se casse la figure.

A vouloir faire rejoindre l'alpha et l'oméga, on aboutit au parfait fiasco.

 

 

NB : un grand merci à françois-xavier Bonnot sans qui l'interview du conducteur de la R16 n'aurait jamais pu être recueillie

  • 2 votes. Moyenne 1 sur 5.

Commentaires

  • ARGO
    • 1. ARGO Le 14/08/2019
    Les PV d'audition, je n'y crois pas du tout : un jour, j'ai déclaré un vandalisme à la gendarmerie : quand je l'ai relu, je n'ai pas reconnu une once de mes déclarations.
  • GERMAIN
    • 2. GERMAIN Le 06/08/2015
    DESMOND
    voici ma statistique : je crois à 100% au témoignage
    de eugène Spinelli le garagiste et il n'a jamais dévié.


    GERMAIN
    Vous donnez ici un exemple flagrant de votre façon d'éviter de répondre à mes questions, de botter en touche !
    Sur cette page précise que vous intitulez "L'angle de vue-Pouvait-on voir quelqu'un dans la 304". Soit ce qu'aurait vu ou pas Vincent Martinez, vous parlez du témoignage de Spinelli. Rien à voir, donc.
    Moi, je vous ai parlé de Vincent Martinez et de sa compagne, extraits de leurs témoignages à l'appui.
    En tant que culpabiliste, j'aurais pu faire comme vous, dégager en corner, faire l'impasse car ces témoignages pouvaient être gênants pour la thèse que je défends.
    Et bien non, ce n'est pas ma façon de faire. En revanche, j'aurais aimé que vous donniez votre avis sur mes messages concernant Martinez !
  • GERMAIN
    • 3. GERMAIN Le 06/08/2015
    Desmond
    "vu le nombre de questions à la suite,
    faut que vous preniez la place
    de jean-jacques Bourdin sur RMC"

    GERMAIN
    Pas de problème pour la place de JJB.
    Mais je refuse que vous soyez mon interlocuteur car vous ne donnez aucune réponse aux questions que je vous pose. Votre tactique consistant à répondre à une question que je ne vous ai pas posée, ou à dégager en touche, à la façon des politiques !
  • GERMAIN
    • 4. GERMAIN Le 06/08/2015
    Desmond
    "je vous rappelle germain que le 10 mars 1976,
    maître Lombard avait une extinction de voix."


    GERMAIN
    L'avocat principal de la défense, le bavard en argot, qui a une extinction de voix. C'est à se tordre !
    Ah, c'est ben vrai ça, dirait la mère Denis ! Le Ranucci, il a eu toutes les malchances depuis le 3 juin jusqu'à sa misérable fin
  • GERMAIN
    • 5. GERMAIN Le 05/08/2015
    GERMAIN
    J'ai retrouvé les témoignages de Vincent Martinez.

    Le 3 juin:
    "Le conducteur paraissait seul à bord"

    Le 6 juin, chez la juge:
    "l'automobiliste était de retour et me communiquait le numéro: 1369 SG 06 en me signalant que le coupé 304 s'était arrêté quelques centaines de mètres plus loin et que le conducteur avait pris la fuite à pied dans la colline, a travers les broussailles en compagnie d'un gosse."

    Le 6 juin, toujours:
    "Je n'ai personnellement pas remarqué s'il y avait un enfant dans ce coupé 304."

    Mlle Bonafos, sa fiancée:
    "Je n'ai pas remarqué si il y avait d'autres personnes à bord du véhicule."

    Le 10 juin, chez la juge:
    Vincent Martinez:
    "Je ne peux pas dire s'il y avait un enfant dans le véhicule. Je n'y ai pas prêté attention. Il m'a semblé voir une forme sur la banquette c'est tout."

    "Je n'ai pas remarqué.... , Il ne m'a pas semblé....., Je ne peux pas vous dire......, Il m'a semblé....."
    Je crois que tout est dit.
    Comme je l'ai déjà écrit Vincent Martinez et sa compagne ne peuvent pas affirmer qu'ils ont vu ou non un enfant !
    En tant que culpabiliste, cela ne me chagrine absolument pas. Je préfère ce témoignage fait d'incertitudes que tant d'autres où les témoins sont péremptoires.
    Les témoignages humains sont erronés dans 70% des cas (j'ai lu cette statistique quelque part)
    • desmond
      • desmondLe 05/08/2015
      voici ma statistique : je crois à 100% au témoignage de eugène Spinelli le garagiste. et il n'a jamais dévié.
  • GERMAIN
    • 6. GERMAIN Le 05/08/2015
    DESMOND
    "les explication de notre conducteur de la R16
    sont tellement incohérentes qu'il faut vraiment mettre
    le lecteur en situation pour en comprendre l’absurdité."


    GERMAIN
    Pourtant ce que dit Martinez est simple:
    Dans sa plainte du 3 juin à la gendarmerie, il dit:
    "Le conducteur paraissait seul à bord"
    Dans un autre PV (je ne l'ai pas sous la main), il dira:
    "Il pouvait y avoir un enfant".
    Hormis cela, rien d'autre, sauf quelques certitudes qu'il affiche bien longtemps après, donc peu crédibles et dont il ne faut pas tenir compte.
    Conclusion: Le 3 juin, Martinez n'a pas vu grand chose, occupé qu'il était à éviter le choc !
  • GERMAIN
    • 7. GERMAIN Le 05/08/2015
    DESMOND
    le temps de mettre au rencard un onglet pour une mise à jour
    et vous nous piquez une grosse colère d'avocat.


    GERMAIN
    Pourquoi mettre "au rencard" un onglet?
    Pourquoi ne pas le laisser visible ?
    Seriez-vous limité en nombre de pages ?
    Bon, maintenant, votre mise à jour est terminée. Qu'en est-il de l'onglet disparu ?
    Quant à la colère d'avocat, c'est à Me Lombard que vous devriez la conseiller car il m'a semblé plutôt inexistant dans la défense de son client .
    • desmond
      • desmondLe 05/08/2015
      sacré germain je gère mon site web et vous criez au complot ... vu le nombre de questions à la suite, faut que vous preniez la place de jean-jacques Bourdin sur RMC
    • desmond
      • desmondLe 05/08/2015
      je vous rappelle germain que le 10 mars 1976, maître Lombard avait une extinction de voix.
  • GERMAIN
    • 8. GERMAIN Le 02/08/2015
    MAIS OU SONT PASSES TOUS LES CHAPITRES CENSES REPONDRE AUX ATTAQUES DES CULPABILISTES ?
    POURQUOI ONT-ILS DISPARU ?
    SERAIT-CE PARCE QUE MES REPONSES VOUS GENAIENT EN CE SENS QU'ELLES METTAIENT A MAL TOUS VOS ARGUMENTS ? SI C'EST CELA L'EXPLICATION, PERMETTEZ-MOI DE VOUS DIRE QUE C'EST MESQUIN ET QUE CETTE FACON DE FAIRE NE PEUT QUE VOUS DECREDIBILISER !
    • desmond
      • desmondLe 04/08/2015
      sacré germain, le temps de mettre au rencard un onglet pour une mise à jour et vous nous piquez une grosse colère d'avocat. ces gens là le font en général quand ils sont à cours d'argument. mais vous allez vous ressaisir n'est-ce pas ? allez-y, envoyez le bull-doser !
  • GERMAIN
    • 9. GERMAIN Le 02/08/2015
    Mais que voulez-vous prouver en "réactualisant" votre texte ?
    Que Vincent Martinez se trompe et/ou se contredit ?Qu'il ment ? Quand (en 1974 ou en 2006 ?) ?
    Que ses souvenirs lui font défaut ?
    Mais je suis d'accord avec vous. Il y a bien longtemps que je l'ai écrit. Martinez, face à la rapidité avec laquelle s'est produit l'accident, n'a pas eu le temps de voir grand chose, occupé qu'il devait être à faire des manœuvres salvatrices (freinage, coup de volant). Il a aperçu le "visage effaré" du conducteur de la 304, sans doute.
    Comme je l'ai dit, restons-en à ses déclarations de juin 1974.
    "Un enfant pouvait se trouver à bord", ce qui signifie p't'être ben qu'oui, p't'être ben qu'non.
    Pas la peine de nous ressortir un témoignage de 2006. C'est un culpabiliste qui vous le dit. Un culpabiliste qui ne tient aucun compte de tous les témoignages tardifs, de quelque côté qu'ils viennent !
    • desmond
      • desmondLe 04/08/2015
      pourquoi réactualiser ? les explication de notre conducteur de la R16 sont tellement incohérentes qu'il faut vraiment mettre le lecteur en situation pour en comprendre l’absurdité. il est toujours plus facile de répondre à des propos qui tiennent la route, au propre comme au figuré.
  • GERMAIN
    • 10. GERMAIN Le 01/09/2014
    Jean-Yves:
    "Alors comment arriver a voir si un enfant ou autre chose (paquet) se trouvait dans la 304 entre le "coup du choc" surtout que si je me rappele bien la 304 a des vitres arrieres assez etroites sur le coupé?"
    GERMAIN:
    La réponse est simple. Lorsqu'on aperçoit une voiture qui va griller un stop et que le choc est inévitable, on pense à autre chose qu'à regarder le passager avant qui, s'il est à l'avant droit, est de toute façon caché par le conducteur. On pense par exemple à freiner d'urgence, à faire une manoeuvre d'évitement, à se crisper sur le volant pour atténuer le choc, etc. Il est évident que c'est ce qu'a fait Vincent Martinez. Tout au plus, a-t-il aperçu de façon fugitive, le conducteur. Ce que Martinez raconte, quarante ans plus tard, n'a aucune valeur. Ce qui compte, c'est ce qu'il a dit dans les jours qui ont suivi l'accident.
  • jean-yves
    • 11. jean-yves Le 13/05/2014
    bonsoir
    il y a 1/2 details que j'aimerai signaler

    1/la R16 est une voiture de type berline assez "haute sur pattes"

    2/la 304 coupé est une voiture basse plus typée sport (coupé)

    Alors comment arriver a voir si un enfant ou autre chose (paquet) se trouvait dans la 304 entre le "coup du choc" surtout que si je me rappele bien la 304 a des vitres arrieres assez etroites sur le coupé?
  • GERMAIN
    • 12. GERMAIN Le 09/05/2014
    LE TEMOIGNAGE MARTINEZ DE 2006
    Vous écrivez:
    « L’enfant était sur le siège passager. Il se tenait raide à côté du conducteur et regardait fixement la route. Avec le choc de l’accident, je l’ai vu basculer en arrière ».

    Moi, culpabiliste avéré, je mets ce témoignage sans hésiter à la poubelle.
    Aucune crédibilité.
    Je m'en tiens dans ce cas, et pour tous les témoignages en général à ce que les PV d'audition des premiers jours disent.
    Les témoignages à chaud des personnes non liées au mis en cause sont bien souvent le reflet de la vérité. Pas toujours évidemment. Ce n'est pas une règle générale: on peut oublier des détails importants auxquels on n'a pas fait attention et qui reviennent, ou pas, par la suite. On signe aussi un PV qui n'est qu'une retranscription par l'enquêteur de ce qu'on a dit. Un mot ou une expression peuvent être extrapolés ou manquer de précision, sans intention maléfique du scripteur et sans qu'on y prenne garde sur le moment.
    Concernant Vincent Martinez, je resterai donc sur son:
    "Il se peut qu'un enfant se soit trouvé dans la voiture".
    Il se peut veut dire: peut-être, mais peut-être pas.
    Il serait pour le moins hasardeux d'aller plus loin dans la déduction.
  • GERMAIN
    • 13. GERMAIN Le 09/05/2014
    LE TEMOIGNAGE MARTINEZ DE 2006
    Vous écrivez:
    « L’enfant était sur le siège passager. Il se tenait raide à côté du conducteur et regardait fixement la route. Avec le choc de l’accident, je l’ai vu basculer en arrière ».

    Moi, culpabiliste avéré, je mets ce témoignage sans hésiter à la poubelle.
    Aucune crédibilité.
    Je m'en tiens dans ce cas, et pour tous les témoignages en général à ce que les PV d'audition des premiers jours disent.
    Les témoignages à chaud des personnes non liées au mis en cause sont bien souvent le reflet de la vérité. Pas toujours évidemment. Ce n'est pas une règle générale: on peut oublier des détails importants auxquels on n'a pas fait attention et qui reviennent, ou pas, par la suite. On signe aussi un PV qui n'est qu'une retranscription par l'enquêteur de ce qu'on a dit. Un mot ou une expression peuvent être extrapolés ou manquer de précision, sans intention maléfique du scripteur et sans qu'on y prenne garde sur le moment.
    Concernant Vincent Martinez, je resterai donc sur son:
    "Il se peut qu'un enfant se soit trouvé dans la voiture".
    Il se peut veut dire: peut-être, mais peut-être pas.
    Il serait pour le moins hasardeux d'aller plus loin dans la déduction.

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