un couteau à cran d’arrêt

 

Toute personne n'ayant pas vécu les années 70 classerait le cran d'arrêt dans l'attirail du voyou.

 

C'est méconnaître une époque, où le couteau rétractable était un gadget  "à la mode".

 

Le cinéma en faisait la promotion.

 

 

Durant les années 70, un film pouvait rester plusieurs mois à l'affiche.

Et souvent il revenait de manière récurrente.

Il en va ainsi de la série des Bruce Lee.

 

Le karatéka popularisa ainsi en France son fameux nunchaku.

Cela occasionna de multiples yeux au beurre noire.

 C'est ce qu'il en coûte de s'exercer au maniement de ce  fléau d'arme chinois.

 

Plus dramatique, un fan de james Bond mourut en laissant tomber par terre son stylo-pistolet.

(authentique)

 

Pour le cran d'arrêt, c'est probablement la

comédie musicale "West side story" qui en

fit la meilleure publicité.

 

Il y eu même une déclinaison du mécanisme  sous forme de peigne rétractable.

Ce peigne fut d'ailleurs proposé comme gadget aux lecteurs de l'illustré "PIF".

 

Cela ne signifie pas que "tout le monde" possédait son cran d'arrêt dans les années 70. Mais l'objet était bien plus banalisé à une époque où on aimait vivre dangereusement.

On fumait à outrance et on roulait sans ceinture.

 

Mais c'est aussi une époque où un banal accident de la route pouvait vous conduire à l'échafaud.

C'est en tout cas la triste histoire de christian Ranucci.

 

 

 

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