* la théorie de "l'éponge"
le couteau peut-il migrer dans la tourbe ?
Le couteau retrouvé sous 20 cm de terre aurait été enfoncé d'un coup de pied.
Mais l'absence de trace d'enfoncement le contredit.
D'où une fantaisiste théorie dite de "l'éponge"
pour faire passer christian Ranucci pour un assassin.
la tourbe
Comment le couteau aurait-il pu s'enfoncer de 20 cm dans le tas de tourbe ?
L'explication serait donnée par la météo. C'est en tout cas ce qu'avance gérard Bouladou un partisan de la culpabilité de christian Ranucci.
Durant les 5 jours qui avaient précédé le crime, le temps était mauvais et il avait beaucoup plu. Selon la théorie de gérard Bouladou, le tas de tourbe, tel une éponge, aurait absorbé énormément d'eau. Le couteau enfoncé dans la terre aurait migré progressivement en profondeur.
Tout comme l'éponge absorbe l'eau dans ses porosités.
ANALYSE n°1
Une 1ère remarque est que si le tas de tourbe était gorgé d'eau, il devait d'autant mieux se prêter à conserver une empreinte de pied.
La tourbe mouillée acquiert une consistance malléable. En séchant l'empreinte se serait solidifiée sous l'effet du soleil.
Car le jour de l'accident de christian Ranucci comme dans les jours suivants, il fait extrêmement beau et chaud.
On doit donc écarter donc l'idée du coup de pied propulsant le couteau en profondeur. On rejette aussi l'hypothèse que le couteau ait été lancé dans le tas de tourbe, comme les lanceurs de couteau des cirques, car la lame du cran d'arrêt était rentrée.
Il ne reste plus que la théorie saugrenue dite de "l'éponge". Car pour les culpabilistes : "couteau caché = Ranucci couplable".
pénétration ou expulsion ?
Il est difficile d'imaginer la manière dont le couteau peut évoluer.
hypothèse 1 |
1 - en séchant, le tas de tourbe se rétracte
2 - le couteau est "aspiré", entraîné vers l'intérieur comme une éponge qui attire l'eau vers son centre
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hypothèse 2 |
1 - sous l'effet de la chaleur, l'eau régurgite du tas de tourbe
2 - ce mouvement sortant entraîne le couteau vers l'extérieur et la rétractation du tas sur lui-même expulse les matières solides vers l'extérieur
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Les 2 hypothèses s'opposent diamétralement.
Elles mériteraient une expérience afin d'apprécier le phénomène.
Une expérience sur 3 jours !
ANALYSE n°2
En l'absence d'expérience probante, on a au moins le témoignage des conservateurs des musées de la grande guerre.
Sur les champs de bataille du conflit 1914-1918, on retrouve encore de nos jours des objets qui affleurent en surface. Il s'agit d'objets oubliés ou perdus dans les tranchées. Des douilles, des couverts, des couteaux aussi bien sûr. Au fil des ans, ils remontent à la surface et ressurgissent au grand jour.
conclusion
Un objet peut-il s'enfoncer dans le sol avec le temps ?
L'exemple des sites de la grande guerre apporte une réponse. L'expérience montre que le corps étranger finit par être expulsé d'un système malléable.
En 3 jours, le couteau de christian Ranucci n'aurait peut-être eut guère le temps de remonter à la surface. Mais qu'il puisse dans un temps équivalent s'enfoncer de 20 cm en profondeur serait encore plus surprenant.
Un recouvrement par les rejets du travail a la champignonnière a pu se faire dans les 3 jours.
Ceci reste la thèse la plus crédible.
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